L'Amour toujours…mais éclectique et en arc-en-ciel

Expos et Musées

Update Marilyn exposition

JEUDI 25 SEPTEMBRE dès 18h30

Inauguration de la nouvelle scène de l’Espace Jean Legendre
avec une surprise musicale et acrobatique

suivie du vernissage des expositions
Update Marilyn[Compagnie Principe Actif]
et Escape [Tina Merandon]

dès 20h30 : Certains l’aiment chaud,
projection du film de Billy Wilder avec Marilyn Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon





Exposition : Sculpture rétrospective d’Albert Carrier-Belleuse du 22 mai au 27 octobre 2014

EXPOSITION

Cette exposition est organisée par la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais et le Palais impérial de Compiègne.

Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) fut l’un des sculpteurs les plus célèbres et certainement les plus omniprésents du Second Empire.

L’exposition, 1ère rétrospective consacrée à Carrier-Belleuse, montrera comment, à côté de Carpeaux, il incarne la sculpture du Second-Empire, son éclectisme, sa générosité, sa capacité d’invention et ses ouvertures sur des perspectives multiples qui expliquent que Rodin fut profondément marqué par son maître.

Des prêts exceptionnels des musées d’Orsay, Rodin, des Arts décoratifs de Paris, de la Cité de la Céramique, du Metropolitan Museum of Art de New York, de collections publiques et privées permettront d’apprécier l’extraordinaire qualité de son œuvre et de mesurer son influence sur Rodin.

• Jusqu’au 15 octobre, de 12h à 18h, ouverture du Jardin des Roses. Fermé le mardi.

• Salon de thé du Jardin des Roses, ouvert jusqu’à la Toussaint de 12h à 18h (dernier service à 17h30).

Fermé le mardi.

Renseignements au 03 44 42 51 38

www.musee-chateaucompiegne.fr


Le fond Jean Hoen : Mémorial de l’internement et de la déportation à Compiègne

Le fonds Jean Hoen, rejoint les collections du Mémorial de l’internement et de la déportation à Compiègne.

Qui était Jean Hoen ? D’origine lorraine, né en 1884, Résistant, ancien combattant de la Grande Guerre, menuisier ébéniste de formation, il est dénoncé et arrêté à Marseille, déporté en 1943, à l’âge de cinquante-huit ans. Dès son internement au camp de Compiègne-Royallieu, il se mettra à écrire : De Compiègne à Buchenwald – Frontstalag 122 est publié à 250 exemplaires en 1945. Puis il chercha un éditeur pour publier la suite de son récit, mais mourut en 1949 avant de concrétiser son projet. Il faudra attendre 2013 et le concours des Presses Universitaire de France et de la Ville de Compiègne pour que paraisse KLB – Journal de Buchenwald, 1943 – 1945.

Sa petite-fille Catherine Gostiaux redécouvre en 2002 une boîte d’archives contenant outre le manuscrit de KLB écrit par son grand-père, des dessins, lettres, portraits, photographies, et même des objets rapportés des camps de Compiègne et Buchenwald : canifs, carte de jeux, dominos fabriqués au camps…

Autant de trésors qu’elle a décidé d’offrir à la Ville de Compiègne par le biais de son Mémorial de l’internement et de l’internement et de la déportation, pour que perdure la mémoire de Jean Hoen et de ses camarades.

Entrée libre le samedi 15 mars sur présentation du carton d’invitation.

Mémorial de l’internement et de la déportation

2 bis, avenue des Martyrs de la Liberté – 60200 Compiègne.  Tél. 03.44.96.37.00

Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h sans interruption le midi.

www.memorial-compiegne.fr

memorial@compiegne.fr         index1

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Musée / Danse: Un espace permanent consacré à Noureev, à Moulins

Un espace permanent consacré à Noureev, à Moulins - Musée / Danse

Musée / Danse

Un espace permanent consacré à Noureev, à Moulins

Vingt ans après la mort de Rudolph Noureev, le Centre national du costume de scène, à Moulins, vient d’ouvrir une exposition permanente retraçant à travers ses costumes et œuvres d’art la carrière et la vie de l’étoile russe de la danse.

Collectionneur insatiable, Noureev achetait au gré de ses voyages tableaux, sculptures, gravures, estampes, meubles, textiles exotiques, instruments de musique dont il décorait ses appartements de New-York ou Paris.

Décédé du sida en 1993 à l’âge de 54 ans, il avait souhaité dans son testament « voir (son) nom perpétué sous la forme d’un musée ou d’une galerie d’exposition commémorant (son) style de vie et (sa) carrière ».

La fondation qu’il avait créée a donc fait don au CNCS d’une grande partie de ses biens, exposés depuis samedi, de manière permanente, sur 350 m2 de ce musée unique au monde.

Un premier espace retrace la carrière internationale du danseur-chorégraphe russe à travers ses costumes et ceux de ses partenaires, notamment Sylvie Guillem ou Noëlla Pontois. Il met en évidence le parcours remarquable de Noureev et son apport essentiel au ballet classique, tant sur le plan vestimentaire que chorégraphique.

On y voit ainsi le pourpoint qu’il porta en 1962 dans Casse-Noisette, l’un des premiers ballets dansés après sa défection, en juin 1961.

Pour des questions de conservation, ces costumes seront exposés par roulement tous les six mois. Des photographies personnelles illustrant sa jeunesse à Oufa, sa formation à l’Ecole de danse Vaganova à Leningrad, et ses premiers pas comme soliste du ballet de Kirov jusqu’à sa défection composent un autre espace.

Enfin, une troisième salle reconstitue le salon de son appartement parisien aux murs tapissés de tableaux, plongeant le visiteur dans la vie intime de Noureev. On peut y admirer canapé, guéridon et nombreux autres objets permettant ainsi « de juger des liens entre les créations artistiques de l’homme et son esthétique de vie personnelle », selon les organisateurs de l’exposition.

(Source AFP)

http://www.moulins-tourisme.com/fr/decouvrir/moulins/ville-moulins.htm


GayLife : 1er Salon/Forum/Event Hétéro&Gay-Friendly

Vendredi 04 octobre 2013 10:00 – Dimanche 06 octobre 2013 10:00

 

 

flyer de GayLife : 1er Salon/Forum/Event Hétéro&Gay-Friendly

GayLife se tiendra du 4 au 6 octobre 2013 à Paris, Porte de Versailles. Le salon sera à l’image de l’art de vivre gay : raffiné, précurseur de tendances et sensible à la culture. Il présentera une offre complète de biens et services à travers 30 thématiques. En parallèle du salon, des débats sereins seront organisés sur des questions de société. Enfin, GayLife fera la part belle à la culture avec de nombreuses animations. L’événement sera retransmis en live sur www.gaylife.eu.

Salon GAYLIFE1 place de la porte de Versailles

75015 Paris


Journées Européennes du Patrimoine ( European Heritage Days )

Journées Européennes du Patrimoine  Samedi 14 Septembre et Dimanche 15 Septembre 2013.

 » 1913 – 2013 : cent ans de protection  »

L’année 2013sera le cadre de la commémoration d’une loi fondatrice pour la protection des monuments historiques en France, celle du 31 Décembre 2013, mais aussi de la célébration du 30ème anniversaire des  Journées Européennes du Patrimoine.

Compiègne :

Théâtre Impérial

Visite de la ville historique

Visite de l’Hôtel Dieu

Visite de l’Hôtel de Ville

Chapelle Notre Dame-de-Bon-Secours

Église Saint-Germain

Les Grandes Écuries Haras National

Palais Impérial

La Bibliothèque Saint-Corneille

Musée du Cloître Saint-Corneille

Espace Culturel Saint-Pierre-des-Minimes

Musée de la figurine historique

Musée d’Art et d’archéologie Antoine Vivenel

Mémorial de l’internement et de la déportation Camp de Royallieu

Aux alentours…

Château de Pierrefonds

Mémorial de l’Armistice

En Forêt…

Pavillon Eugénie

www.journeesdupatrimoine.culture.fr

www.compiegne-tourisme.fr

Tel. 03.44.40.01.00


Festival de l’Histoire de l’art à Fontainebleu

English: A thirteen segment panoramic image of...

 A thirteen segment panoramic image of the Palace of Fontainebleau in France.

 

images

Château of Fontainebleau, gallery of Henry II Château of Fontainebleau, gallery of Henry II

 

téléchargementFestival de l’Histoire de l’art – 3e Edition du 31 mai au 2 juin 2013 à Fontainebleau

Le ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national d’histoire de l’art et le Château de Fontainebleau, organisent la troisième

édition du Festival de l’histoire de l’art qui aura lieu du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin 2013 au Château et dans la ville de Fontainebleau.

Près de 20 000 visiteurs sont attendus pour cette nouvelle édition du Festival de l’histoire  de l’art qui convie le grand public et aussi les professionnels, étudiants, enseignants et tous  les amateurs et les curieux du monde de l’art – pour mieux faire connaître cette discipline  dont l’enseignement est maintenant généralisé à toute la scolarité.

Le thème de l’édition 2013 aura pour thème « l’éphémère » qui sera le fil conducteur de l’ensemble des conférences et tables rondes et décliné au travers des 200 événements organisés (rencontres, projections, visites etc.). Les visiteurs retrouveront également les rendez-vous annuels tels que : le Forum de l’histoire de l’art (panorama de l’actualité du monde des arts), le Salon du livre et des revues d’art et Art & Caméra, la section film du Festival.

Après l’Italie et l’Allemagne, le pays invité sera cette année le Royaume – Uni,

pays précurseur dans l’histoire des musées, et qui entretient avec son patrimoine un rapport  différent du nôtre. Carrefour des publics et des savoirs, en accès libre et gratuit, ces trois journées offriront  profusion de conférences, débats, projections de films, concerts, expositions, visites guidées,  lectures, dans divers lieux de la ville, au château et dans les jardins de Fontainebleau.

www.festivaldelhistoiredelart.com


La Nuit Européenne des Musées ( Samedi 18 Mai 2013 )

  • lanuiteuroPalais Impérial de Compiègne
  • Espace Saint-Pierre des Minimes
  • Mémorial de l’Internement et de la Déportation – Camp de Royallieu
  • Musée Antoine Vivenel
  • Musée du Cloître Saint-Corneille
  • Musée de la Figurine Historique
  • Fête de Jehanne d’Arc

http://www.nuitdesmusees.culture.fr/

www.musee-chateau-compiegne.fr

www.compiegne-tourisme.fr

Compiègne

Compiègne (Photo credit: Wikipedia)

Compiegne, France - Castle

Laure de Châtillon (1826-1908), "Jeanne d...

Laure de Châtillon (1826-1908), « Jeanne d’Arc voue ses armes à la Vierge » (Photo credit: sofi01)


TAMARA DE LEMPICKA : Pinacothèque de Paris, du 18 avril 2013 au 08 septembre 2013

À la Pinacothèque de Paris, du 18 avril 2013 au 08 septembre 2013

La reine de l’Art décoimages (1)images

Les deux expositions présentées simultanément sur les deux sites de la Pinacothèque, permettent aux visiteurs de découvrir la première rétrospective de l’Art nouveau français et son évolution en mouvement Art déco par l’intermédiaire d’une de ses icônes, Tamara de Lempicka.

Alors que l’Art nouveau s’essouffle et voit ses formes évoluer vers un abandon de l’arabesque, retourner vers une géométrisation et se transformer petit à petit en ce qui s’est appelé l’Art déco, la représentation de la figure féminine va, elle aussi, connaître une évolution majeure.

De la sensualité et l’érotisme, nous allons passer à une sexualité transgressive beaucoup plus poussée. La figure de la « garçonne » comme caractéristique marquante de l’Art déco va donner à Tamara de Lempicka une position prépondérante dans ce mouvement, au point d’en faire son égérie.images (3)

La sexualité assumée de Tamara – bien que mariée deux fois, elle affiche ouvertement son goût pour les femmes et exprime librement son homosexualité – va correspondre à la volonté d’émancipation des femmes à cette époque. À l’égal de Louise Brooke ou de Joséphine Baker, Tamara de Lempicka va incarner cette image d’une femme dont le statut est équivalent à celui de l’homme.

Tamara est contemporaine de l’Art déco. Elle crée ses plus belles œuvres de 1925 à 1935. Sa carrière et sa vie sont plus que liées à ce mouvement dont elle est la plus célèbre représentante. Illustration des Années folles, d’un mode de vie, d’une forme de mondanité et de liberté de création et de pensée, elle adopte un style très particulier qui lui donne une place tout à fait à part dans l’art moderne. Inclassable, elle signe pourtant les plus beaux chefs-d’œuvre de l’Art déco.

La Pinacothèque de Paris choisit aujourd’hui de montrer l’œuvre de Tamara et d’illustrer la manière dont cette artiste, par ses travaux mais aussi par sa personnalité inclassable et ambiguë, va coller parfaitement à la période qu’elle incarne. Sa vie très mondaine et théâtrale est une succession de mises en scène donnant le premier rôle à la modernité et au luxe. Ce rapport à la transgression et aux idées progressistes en fait sans doute le personnage le plus troublant du début du xxe siècle. Jouant sans état d’âme sur les attitudes érotiques des femmes, ou tout au moins leur sensualité, elle les place néanmoins dans un univers néo-cubiste et profondément Art déco.

Merci à Gioia Mori, commissaire de l’exposition et éminente spécialiste de Tamara de Lempicka, pour son travail et son expertise. Merci également à tous les collectionneurs privés et institutionnels à travers le monde qui ont permis, par leur générosité, de concrétiser ce projet.

http://www.pinacotheque.com/no_cache/fr/accueil/expositions/aujourdhui/tamara-de-lempicka.html

http://essentielblog.pinacotheque.com/2013/04/25/paris-est-a-vous/


Marilyn au cloître, exposition

La ville de Compiègne organise l’exposition « Marilyn au cloître » au Cloître Sainte-Corneille, à Compiègne. L’aura et la majesté du cloître, patrimoine classé et fleuron de la bibliothèque, subliment le monde secret de Marilyn Monroe. Le vernissage de l’exposition aura lieu mardi 2 avril à 18 h 30 en présence de...

La ville de Compiègne organise l’exposition « Marilyn au cloître » au Cloître Saint-Corneille, à Compiègne. L’aura et la majesté du cloître, patrimoine classé et fleuron de la bibliothèque, subliment le monde secret de Marilyn Monroe.

Le vernissage de l’exposition aura lieu mardi 2 avril à 18 h 30 en présence de l’artiste parisien, Maurice Renoma. Cette exposition sera présentée du mardi 2 avril au jeudi 15 août 2013.

Entrée libre par la grande verrière, Place du Change.

Infos pratiques :

Bibliothèque Saint-Corneille

Place du Change,

60200 – Compiègne

Tél : 03 44 41 83 75

Horaires d’ouverture : Mardi, mercredi, vendredi et samedi de 10h à 18h et jeudi de 10h à 13h

Compiègne : « Marilyn au cloître », la star comme vous ne l’avez jamais vue

Publié le 04/04/2013 à 14H59, mis à jour le 04/04/2013 à 17H19

Marylin Mo

Marylin Monroe

© France 3/ Culturebox

Marilyn, cette icône dont les sérigraphies d’Andy Warhol ornent les murs des salons du monde entier, reste encore un mystère. Le photographe-styliste Maurice Renoma a souhaité lui rendre hommage en présentant de nombreux clichés insolites évoquant différents moments de sa vie. Après « My week with Marilyn » au cinéma, c’est dans un cloître de Compiègne que nous retrouverons la star. Marylin is back.

On a tellement entendu parler de Marilyn Monroe qu’elle nous est devenue presque familière, si bien que tout le monde l’appelle par son prénom. Un prénom qui résonne comme un symbole, celui d’une star internationale devenue icône de la mode et surtout du cinéma.

Marilyn, c’est la femme fatale par excellence, le sex-symbol qui a attiré le regard des hommes par sa plastique iréprochable et son joli minois. Mais il existe une face cachée de Marilyn, une boîte de Pandore renfermant de multiples secrets qui a contribué à l’élaboration d’un mythe.

Reportage de E. Montcho, G. Giraudeau, J. Houbron

Les diamants sont éternels
En mai dernier à Paris, Maurice Renoma et sa fille Stéphanie avaient déjà consacré pas moins de trois expositions à la star, présentant au monde des clichés inédits de Bernard of Hollywood. Captant des moments d’intimité et insistant sur ses peurs et ses doutes, une partie de l’exposition s’intéressait  à la vie secrète d’une Marilyn loin des projecteurs. A l’opposé, en jouant sur le contraste, ils avaient aussi mis en lumière le mythe en revenant sur les grands moments de la vie de la blonde sulfureuse. Le côté sombre de la star commence à être mieux connu mais il restera toujours des zones d’ombres. Monroe a fasciné, scandalisé, est devenue une légende du 7e Art, mais elle n’a jamais réussi à exister à part entière, prisonnière de son image de marque.

Marylin par Andy Wharol © DR
Marylin par Andy Wharol © DR

La solitude de l’actrice ne l’a jamais quittée, si bien qu’elle finît par mettre fin à ses jours dans la chaleur de l’été 1962. De l’ombre à la lumière, de la lumière à l’ombre, elle n’a cessé de naviguer. L’équipe de la bibliothèque de Compiègne a tenu à donner un nouvel éclairage aux clichés présentés par Maurice Renoma en les installant au coeur du cloître Saint-Corneille à Compiègne. L’occasion pour l’étoile d’Hollywood de briller à nouveau à la lumière des vitraux tout en trouvant refuge dans ce lieu d’éternité. Un si juste équilibre. Si « les diamants sont les meilleurs amis de la femme », Marilyn, toujours éclatante comme une pierre précieuse, n’en a plus besoin.

Infos pratiques : L’exposition « Marilyn au cloître » jusqu’au 15 août 2013. Entrée libre par la grande verrière de la bibliothèque du cloître, Place du Change à Compiègne.

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Camille Claudel

La sortie du film Camille Claudel 1915 précède l’exposition sur l’artiste à Montfavet en Avignon

Dans le film «Camille Claudel 1915» en salle le 13 mars, Bruno Dumont raconte trois jours de la vie de la sculptrice internée dans un asile. Une mise à nu portée par l’actrice Juliette Binoche. La sortie du film précède une exposition sur l’artiste à Avignon. Le Musée les Arcades du Centre hospitalier de Montfavet, en Avignon, organise un évènement d’envergure autour de l’oeuvre de Camille Claudel, un hommage à cette immense artiste qui y fut internée, il y a tout juste 100 ans, pour y mourir en 1943.

 

Camille Claudel a passé les 30 dernières années de sa vie dans un asile. D’abord celui de Ville-Evrard à partir de 1913 durant 18 mois puis à l’asile de Montdevergues jusqu’à sa mort, trente ans plus tard, à 78 ans, le 19 octobre 1943. Aujourd’hui, l’asile est appelé centre hospitalier deMontfavet aux portes d’Avignon.

Le film de Bruno Dumont raconte quelques jours dans la vie d’une femme au bord de la folie, tout entière mobilisée par l’annonce d’une visite à ses yeux cruciale, celle de son frère cadet, le célèbre Paul, écrivain. C’est Juliette Binoche qui incarne Camille Claudel.

 

 
Trois oeuvres de l’artiste seront exposées. L’occasion de poursuivre un travail de mémoire.
Les différents thèmes inspirés par la vie de l’artiste, son œuvre et sa folie s’ordonnent autour de trois axes soulevés dans le titre de cette exposition : « La femme, la folie, la création ».
Des réalisations créées spécialement par des patients dans les ateliers de psychothérapie à médiation créatrice sur les mêmes thèmes seront exposées en regards aux œuvres de Camille Claudel.

 

Infos pratiques

Ouverture de 13h30 à 19h00 en semaine et de 11h00 à 19h00 les week-ends et jours fériés
Tarif plein : 6 € – Tarif réduit : 4 €
Visites guidées de l’exposition en groupes sur rendez-vous les mardis – Tarif : 4 €

 

Renseignements et réservations :
T. 04 90 03 90 01

Centre hospitalier de Montfavet
2, avenue de la Pinède BP 40092
84143 MONTFAVET cedex

http://www.camilleclaudel2013.com

English: Juliette Binoche Français : Juliette ...

Juliette Binoche  (Photo credit: Wikipedia)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  •  Biografía Camille Claudel
  •  Camille Claudel:• Camille Claudel (Fère-en-Tardenois, Aisne, 8 de diciembre de 1864 – Montdevergues,Vaucluse, 19 de Octubre de 1943) fue una escultora francesa, hermana del poeta, dramaturgo y diplomático francés Paul Claudel.
  •  Primeros pasos:• Desde su infancia en Champagne, Camille fue una muy apasionada de la escultura; jugaba con el barro y esculpía a las personas que la rodeaban, como a su hermano Paul y a su sirviente Hélène. En efecto, su padre fue trasladado a Nogent-sur-Seine en 1876; allí trabajaba Paul Dubois, Director de la Escuela Superior de Bellas Artes de París, y su discípulo Alfred Boucher. En 1882 llegó a ser aceptada por Paul Dubois. Llegó a París en 1883 con el fin de perfeccionar su arte e ingresa en la academia Colarussi.
  •  Mejor momento artístico:• Tiene su primer encuentro con Auguste Rodin en 1883, y el año siguiente empieza a trabajar en su taller. Camille posa para él y colabora en la realización de las figuras de la monumental Las Puertas del Infierno. La obra de la escultora, a pesar de ser muy cercana a la de su maestro, tiene su toque personal y femenino, sin ser nunca una copia: por eso, Octave Mirbeau proclamó su genio. Aparte de ser una de sus principales colaboradoras, fue también su amante y compañera durante algunos años; se convirtió en su modelo y su musa, inspirando obras como La Danaïde o Fugit Amor. Se produce entre ambos un clima de colaboración y enfrentamiento que enriquece la labor mutua. A pesar de la pasión, la relación entre Rodin y Camille es complicada, conflictiva y con continuas interrupciones y crisis.
  •  Camile y Rodin frecuentaron juntos los ambientes artísticos y culturales más importantes del París de la época y pasaron juntos largos períodos fuera de la ciudad, pero Rodin está unido sentimentalmente a otra mujer, Rose Beuret, a quien no tiene intención de abandonar para casarse con Camille. Esta situación será la inspiración de una de las obras más importantes de Camille: La edad madura. Una vez rota su relación con el escultor, entra en su vida Claude Debussy, pero también él está unido a otra mujer. Mientras, sus obras alcanzan cierto éxito y aparecen con frecuencia artículos sobre ella en las revistas de arte. En esta época de crisis emocional, Camille se encierra en su taller y se aleja del mundo. En diciembre de1905, Camille realiza su última gran exposición.Triangulo amoroso
  • Declive:• Camille sufre sucesivas crisis nerviosas que se agudizarán cada vez más y comenzará a destruir sus obras. No tendrá apoyo familiar, ya que su madre y su hermana siguen siendo hostiles a su forma de vida y su hermano Paul está lejos. El único que apoyaba a Camille era su padre, que se negó reiteradamente a internar a su hija como le pedían sus familiares directos. El 3 de marzo de 1913 muere su padre. El 10 de marzo la internan en el sanatorio de Ville-Evrard y en julio en Montdevergues, manicomio del cual, a pesar de su recuperación y sus lúcidos y desgarrados ruegos a su hermano Paul, nunca saldrá. Encerrada pasará los últimos treinta años de su vida. La familia prohibió que recibiera visitas y nunca fueron a verla. Falleció en 1943 y fue enterrada en una tumba sin nombre, sólo con los números 1943 -n392
  •  Esculturas de Camille Claudel
  •   En 1888 Camille realiza uno de sus mejores trabajos: Sakountala (en mármol blanco), que encierra además un gran significado personal. Esta basada en un drama indú“SAKOUNTALA” escrito por Kalidasa, y representa al rey Dusyanta de rodillas pidiéndole perdón a su amante, la bella y pura Sakountala, por no haber cumplido su promesa de reconocerla a ella y a su hijo. La pieza forma una unidad sólida y firme, de gran cohesión y sencillez plástica.
  •  “CLOTHO”• De 1893 es Clotho (en yeso), una de sus esculturas más conmovedoras, una alegoría de la vejez y de la muerte que representa a la figura del Destino, una de las tres Parcas de la mitología romana.
  •  “El Vals”• En 1895, Camille Claudel termina El Vals, una escultura en bronce de la que logra arrancar un dinamismo sorprendente. La pareja de bailarines que la constituyen apenas se sostienen. Casi salen del espacio virtual de la escultura rompiendo sus ataduras con la roca para alejarse a danzar libremente por el salón imaginario. La tensión aumenta por el modo en que en un juego de ilusión perfecto los rostros de ambos amantes se entre tocan.
  •  “La edad madura”• De 1898 es uno de sus trabajos más ambiciosos, el grupo escultórico La edad madura (en bronce), realizado en el momento de su definitiva ruptura con Rodin. Es una alegoría que consta de tres figuras, y muestra a un hombre que es llevado por una anciana, alejándolo de una mujer joven arrodillada e implorante, es evidente el sentimiento de abandono ante la separación de su amante. Pero más allá de su historia personal, Camille Claudel realiza una obra simbólica que invita a una meditación sobre las relaciones humanas. El grupo puede interpretarse como una alegoría del tiempo que conduce inexorablemente al hombre de la juventud perdida para siempre a la vejez anunciadora de la muerte.
  •  En 1905 realiza su última“El abandono” gran escultura, titulada El abandono (en bronce), donde retomaría el tema de Sakountala. A simple vista ambas parecen casi iguales, sin embargo son muy diferentes, no solo porque El abandono es de menor tamaño, sino porque se aleja de Sakountala en su solidez y cohesión. Esta vez, algunas partes parecen no respetar las proporciones geométricas y el espacio virtual de la escultura. Mucho menos la proporción de la figura humana. A Camille ya no le interesa respetar a su maestro, ya no cree en su amante, se siente perseguida, finalmente, por su Deseo.

 

 


Marie Laurencin, une biche parmi les fauves

Marie Laurencin ( 1883-1956 ) Pinture aquarelle XIX – XX  Musée Marmottan-Monet  jusqu’au 30 juin 2013

Une femme libre.

Marie Laurencin

Marie Laurencin (Photo credit: Cea.)

Il aura fallu attendre plus de 50 ans après sa mort, pour qu’un Musée français rende hommage à l’une des peintres les plus célèbres du XXème siècle : Marie Laurencin. Les plus grands, Picasso, Braque, Apollinaire l’ont entourée et soutenue dans sa vocation. Indépendante et libre, Marie Laurencin s’affranchit rapidement du cubisme, le courant de l’époque, pour imposer son style délicat et raffiné. A l’apogée de son art, pendant les Années Folles, l’artiste peint avec gourmandise et fascination des scènes et des portraits de femmes dans des tons vaporeux.  » Un raffinement à la française  » qui n’aura pas échappé aux collectionneurs japonais qui ont prêté la majorité des 90 oeuvres exposées au Musée Marmottan-Monet.

Un saphisme discret.

Sorti des années Apollinaire, on ne connaît qu’un grand amour dans la vie de Marie Laurencin : Nicole Groult. Dans sa vaste correspondance, qui restera inédite selon ses souhaits, les lettres à Nicole sont les seules où cette grande pudique exprime une passion.

Sa liaison avec cette styliste renommée qui était aussi la soeur du couturier Paul Poiret n’est pas un secret ( elles s’affichent côte à côte dans ces Deux soeurs au violoncelle ), mais il n’y a nul militantisme chez Marie Laurencin, elle revendique plutôt une sorte de droit à l’indifférence, assez moderne finalement.

 

Horaires du Musée

Le musée est ouvert du mardi au dimanche
de 10 h à 18 heures et nocturne les jeudis jusqu’à 20 heures – fermeture le lundi, le 1er mai, le 25 décembre, et le 1er janvier.

2, rue Louis-Boilly 75016 Paris France
Tél. : 01 44 96 50 33 

http://www.marmottan.fr/

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Les compagnons de l’éternité

Musée & Hotel de Cluny - Paris

Musée & Hotel de Cluny – Paris (Photo credit: Wikipedia)

Tombeau de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, Dijon

Tombeau de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, Dijon (Photo credit: Wikipedia)

Chef-d’oevre de la sculpture médiévale, le cortège de pleurants tailles dans l’albâtre qui ornait l’impressionnant tombeau de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, est exposé pour la première fois à Paris, au Musée de Cluny. Quarante et un pleurants qui forment une procession autour du tombeau du duc de Bourgogne, un de princes les plus puissants du Moyen Age. Chacun d’entre eux ( d’une hauteur de 40 centimètres ) est différent  par son attitude, l’expression de son visage, la richesse des plis de son manteau. la précision des sentiments ciselés dans l’albâtre fait de cet ensemble une étape capitale dans l’histoire de la sculpture gothique.

Un moment unique de raffinement artistique.

 » Larmes d’albâtre. Les pleurants du tombeau de Jean sans Peur, duc de Burgogne  »

Musée de Cluny, 6, Place Paul-Painlevé, 75005 Paris

jusqu’au 3 Juin 2013

Le musée de Cluny, de son nom officiel Musée national du Moyen ÂgeThermes et hôtel de Cluny, est situé dans le Ve arrondissement de Paris, au cœur du Quartier latin, 6 place Paul-Painlevé, le long de la rue Du … Wikipedia
Horaires :

Fermé le mardi.  –  Tout afficher
Adresse : 6 Place Paul Painlevé, 75005 Paris
Téléphone : 01 53 73 78 16
Usage : Musée
Styles architecturaux : Architecture gothique, Architecture Renaissance

Paris gay village : Agenda des Visites Inverties

Pour voir et vivre Paris en mode LGBT

ParisGayVillage est une association loi 1901 qui réunit celles et ceux qui souhaitent s’impliquer dans la promotion et le développement du tourisme LGBT à Paris.

Des parisiens amoureux de leur ville vous renseignent, lors d’accueils personnalisés, sur toutes les questions que vous vous posez sur le Paris gay & lesbien insolite, culturel et convivial.

Voir notre page Accueils personnalisés.

Partez avec nous à la découverte de l’histoire des homosexualités et des cultures gays et lesbiennes à Paris du XVIIème siècle aux années 80 grâce aux Visites Inverties organisées par Paris Gay Village. Ces visites guidées de deux heures environ ont lieu tous les mois en moyenne.

Le musée du Petit-Palais : un regard gay et lesbien

 Samedi 16 février à 14h00

Le sommeil, Courbet, 1866, musée du Petit-Palais, ParisEntre un « Saint-Sébastien » attribué à Pierre Puget, un buste de Voltaire, les femmes du « Sommeil » de Courbet, ou le portrait de Sarah Bernhardt par Clairin, que de choses à « bien regarder » au Petit-Palais, le musée des Beaux-Arts de Paris (construit à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900)…
Visite animée par Mathilde Huet
PAF : 10€
Réservation indispensable (maximum 20 personnes)
RDV : à 13h45 précises, à l’extérieur du musée, en bas des marches de l’escalier d’entrée.

Autour de la Montagne Sainte-Geneviève

Dimanche 24 mars à 14h30

Le XVIIIème siècle vit s’établir autour de la Montagne Sainte-Geneviève plusieurs cabarets où se retrouvaient les bougres et les bardaches. Au début du XXème siècle, la Montagne accueillait un des bals pour homos et lesbiennes les plus populaires de Paris.
Mais c’est surtout le quartier des revendications : la Sorbonne en 68, la Mutualité et la place Maubert un peu plus tard. Et si on croisait aussi Vautrin, Verlaine, Rimbaud et Jean-Louis Bory.

Visite animée par Ludovic Dunod

Rdv : Place de la Sorbonne
PAF : 10€

Réservation ici

La beauté masculine au musée du Louvre

Vendredi 11 janvier 2013 à 19h30

Caron passant les ombres, Pierre Subleyras, Musée du LouvreBon nombre d’oeuvres du musée du Louvre célèbrent la beauté du corps masculin. Si les représentations de nus sont souvent homo-érotiques, beaucoup de portraits peuvent aussi être vus comme des exemples parfaits de séduction masculine. Au cours de la visite, suivant l’humeur du conférencier, vous découvrez quelques chefs d’œuvre et d’autres pièces moins connues, voyageant à travers les siècles et à travers leur vision de la beauté de l’homme.

Visite animée par Alain Canat

PAF : 15€
(ce tarif comprend le billet d’entrée au musée)

Réservation obligatoire (max 25 personnes)

RDV à 19h15 sous la pyramide, devant l’accueil groupe.

Réservation ici

La sociabilité lesbienne à Pigalle

 Dimanche 21 avril à 14h30

Lesbiennes au "Rat mort", dessin du "courrier français" 1890Pigalle à été, entre la fin du XIXème siècle et les années 60, un quartier lesbien avec les premiers bars pour femmes, des tables hôtes uniquement réservées aux lesbiennes, des boîtes célèbres dans l’entre deux-guerre et encore plus.
Visitons Pigalle côté filles.

Visite animée par Florence Henry

Réservation obligatoire sur ce site (20 personnes maximum)

RDV :  Place Pigalle, devant la fontaine (M° Pigalle)

PAF : 10€

réservation ici


Musée du Louvre-Lens

Romantic history painting. Commemorates the Fr...

Romantic history painting. Commemorates the French Revolution of 1830 (July Revolution) on 28 July 1830. (Photo credit: Wikipedia)

 

Une institution décentralisée pour de nouveaux publics. Trois ans après la pose de sa première pierre, le Louvre-Lens ouvre ses portes en présentant nombre de chefs-d’œuvre prêtés pour un an par le Louvre parisien: « La Liberté guidant le peuple » de Delacroix, le « Portrait de Balthazar Castiglione » de Raphaël, « La Madeleine à la veilleuse » de Georges de La Tour, « Louis-François Bertin » de Ingres … Quant à la « Sainte Anne » de Léonard de Vinci, elle quitte pour la première fois le Palais parisien où elle se trouve depuis plus de deux siècles pour s’installer pour trois mois à Lens.
Située à une heure de Paris en TGV, la ville de Lens est au coeur du bassin minier, près de la Belgique. Le nouveau musée peut donc attirer un large public européen. Mais il a d’abord été conçu avec la volonté d’attirer la population locale et de nouveaux publics, souvent peu habitués à fréquenter les institutions culturelles.
François hollande a salué « un événement pour le Nord-Pas-de-Calais, région la plus jeune de France, éprouvée par la crise et qui s’offre aujourd’hui le Louvre […] Le musée que nous inaugurons aujourd’hui est porteur de beauté mais aussi de valeurs: la fidélité à l’histoire, l’égalité dans l’accès à la culture et la confiance dans l’avenir d’une terre industrielle, d’une région, d’un pays. »
Le musée du Louvre-Lens, inauguré officiellement le 4 décembre par le Président de la République, ouvrira ses portes au public le 12 décembre.

Conçu par les architectes japonais Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa (agence Sanaa), le musée du Louvre-Lens se fond dans le paysage en ouvrant un nouveau chapitre de la longue histoire du bassin minier. Les cinq bâtiments principaux, reliés entre eux par une ligne continue (« la Galerie du temps ») sont situés au coeur d’un parc de 20 hectares, aménagé sur l’ancienne fosse n° 9 des mines de Lens. Le hall d’accueil laisse entrevoir des sites emblématiques de la région : d’un côté, les terrils de Loos-en-Gohelle, les plus grands d’Europe, et de l’autre, le stade Bollaert. Les anciennes voies de chemins de fer qui reliaient les puits de mine ont été transformées en chemins d’accès.

La Galerie du Temps, qui structure le musée, offre un immense espace d’exposition de 3.000 mètres carrés, d’un seul tenant. Sur 125 m de long et 25 de large, 200 oeuvres y sont présentées suivant l’ordre chronologique, de la Haute Antiquité jusqu’au XIXe siècle.
La muséographie laissera ainsi la plus grande liberté au visiteur, passant d’une civilisation à l’autre pour admirer les oeuvres s depuis de multiples points de vue. Deux autres pavillons, dont l’un entièrement vitré, accueilleront des expositions temporaires sur près de 3.000 mètres carrés au total.
Les réserves et les salles de restauration des oeuvres seront visibles, à travers des baies vitrées au sous-sol du hall d’accueil.

http://www.louvrelens.frlouvre-lens


Un salon de thé pour l’Impératrice Eugénie

Compiègne, France: Château de Compiègne Les ap...

Compiègne, France: Château de Compiègne Les appartements historiques Salon de musique (Second Empire) (Photo credit: Wikipedia)

''L'Imperatrice Eugenie'' de Franz-Xaver Winte...

Compiègne, France: Château de Compiègne Les ap...
Compiègne, France: Château de Compiègne Les appartements historiques Salon de musique (Second Empire) (Photo credit: Wikipedia)

Exposition au Palais Impériale de Compiègne

du 19 Octobre 2012 au 28 Janvier 2013

Au terme de six années de restauration, le salon de musique de l’Impératrice Eugénie au Palais de Compiègne, appelé aussi salon de thé, a retrouvé son état d’origine du Second Empire.

Cette renaissance est l’occasion de souligner le rôle actif de la souveraine dans la décoration de ses résidences. Deux sources d’inspiration ont guidé la décoration du salon : la curiosité de l’époque pour la Chine et la redécouverte du XVIII e siècle, inspirée par la fascination de l’Impératrice pour la reine Marie-Antoinette.

L’exposition évoque ainsi l’histoire du salon et de sa restauration qui a permis à cet ensemble emblématique du goût décoratif du Second Empire de retrouver sa splendeur.

Portrait of Queen Marie Antoinette of France, ...

Portrait of Queen Marie Antoinette of France, 1775. (Photo credit: Wikipedia)

Retrouver le programme détaillé sur:  www.musee-chateau-compiegne.fr


Les expo à ne pas manquer avant la fin du monde

Le point C.

par Aurore.

Vous le savez déjà, le 21 Décembre prochain, tout est fini. A moins d’être perché sur un pic à Bugarach, vous êtes condamnés par les Mayas à être engloutis sous les eaux déchainées de la planète ! Alors, on est tous d’accord, d’ici là, on profite à fond. La rentrée 2012 nous a proposé des expositions parisiennes de qualité, et vous ne pouvez pas laisser la terre s’autodétruire sans passer admirer le travail de ces musées. Alors, voilà, les 6 expos à ne pas manquer avant la fin du monde.

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1/ Intérieurs romantiques, Aquarelles 1820-1890, Cooper-Hewitt, National Design Museum, New York, Donation Eugene V. Thaw, au musée de la vie romantique.

Jusqu’au 13 Janvier 2013, rendez-vous au métro Saint Georges pour découvrir cette collection d’aquarelles retranscrivant les intérieurs dits « romantiques ». Mais romantiques pourquoi ? La période « romantique » se rattache à la tendance historicisante très marquée sous la Restauration…

Voir l’article original 1 024 mots de plus


La mode sur tous les tableaux

Gustave Caillebotte, Paris Street; Rainy Day Gustave Caillebotte, Paris Street; Rainy Day (Photo credit: profzucker)

Exposition « L’impressionnisme et la mode » Peinture XIX  au Musée d’Orsay jusqu’au 20 janvier 2013

Les impressionnistes ont représenté la figure humaine avec la même spontanéité et modernité que les paysages. Ils ont, bien mieux que la plupart de peintres « réalistes », saisis sur le vif l’évolution des silhouettes et de moeurs.

Leurs portraits sont des instantanés où hommes et femmes apparaissent dans leurs vêtements usuels, dans des postures naturelles. Dans le moiré d’un costume ou le drapé d’une robe, ils captent aussi l’essence d’une époque.

Pour la première fois, une exposition propose une lecture de l’histoire de la mode à travers leurs oeuvres. « L’impressionnisme et la mode » met ainsi en regard toiles et tenues anciennes restaurées, qui servirent d’inspiration aux peintres. Parce qu’elles restituent l' »aire » d’un temps révolu, ces toiles paraissent, un siècle et demi plus tard, miraculeusement intemporelles.

Peintres de la modernité, Caillebotte, Degas, Renoir ou Manet ne pouvaient ignorer la représentation de leurs contemporains dans leur prosaïque réalité vestimentaire. Silhouettes fugitives des paysages urbains, mondaines aux robes chatoyantes, bourgeois chapeautés, flâneurs en frac sombre…La mode envahit leurs tableaux où l’étoffe est souvent prétexte à des jeux de lumière et de matière novateurs. Tandis que Manet explore les potentialités satinées des reflets noirs et blanc, Caillebotte détaille avec attention vestes et pantalons. Cette manière originale d’aborder la peinture impressionniste permet, grâce à la soixantaine d’oeuvres exposées, de suivre l’évolution de l’habit masculin et féminin de 1860 à 1880. Avec en contrepoint, la présentation de véritables costumes d’époque accompagnés de gravures, de journaux et de photographies de mode.

Musée d’Orsay

1, rue de la Légion-d’Honneur

9h30 – 18h (sauf Lundi), 9h30 – 21h45 le jeudi

9€50 / 12€    Tél. 01-40-49-48-14

www.musee-orsay.fr

Musée d'Orsay

Musée d’Orsay (Photo credit: Dimitry B)


Exposition: Bohèmes au Grand Palais

Grand Palais

Grand Palais (Photo credit: affnpack)

Bohèmes: Peinture, Sculptures, Dessins XVI – XX  Jusqu’au 14 Janvier 2012

De la bohème des bohémiens vagabonds à celle des artistes parisiens du XIX siècle et du tournant du XX, c’est sur un mythe protéiforme et fascinant que le Grand Palais s’attarde dans cette exposition.

Deux bohèmes exaltes ou maudites, que peintres, écrivains et musiciens se sont attaché à décrire entre cliches iconographiques et réalisme sombre.

Avec des tableaux majeurs signes Callot, La Tour, Courbet, Van Gogh, Casas Picasso ou Mueller l’exposition soulève le rideau au mythe pour explorer cinq siècles d’une histoire artistique prolifique servie par une scénographie évoquant l’univers de la route des cafés et des mansardes.

Bohèmes:  des gitans aux artistes du XIX siècle, la bohème est partout.

1835 – 1832      « Notre Dame de Paris »   Roman de Victor Hugo

1835                    « Chalterton »   Pièce de théâtre d’Alfred de Vigny

1840                    « Un prince de la bohème »  Nouvelle d’ Honoré de Balzac

1840 – 1842      « Les bohémiens de Paris »    Suite de 28 lithographies d’ Honoré

Daumier

1845 – 1849       » Scènes de la vie de bohème »    Feuilleton de Henry Murger publié

dans Le Corsaire

1845                     « Carmen »    Nouvelle de Prosper Mérime

1859                     « Des bohémiens et de leur musique en Hongrie »    Traité de Franz

Liszt

1870                    « Ma bohème »    Poème d’Arthur Rimbeaud

1875                     « Carmen »     Opéra de Georges Bizet

1895                      » Ma bohème »   Opéra de Giaccomo Puccini d’ après Henri

Murger

Portraits de l’artiste en bohémien sur la route comme de vrais gitans dans des garnis, des cafés ou de cabarets les artistes rejettent les carcans académiques et inventent ainsi le mythe de la bohème.

De la princesse à la femme libre, la bohémienne traverse les siècles.

Grand Palais

Place Clemenceau

10h – 20h (sauf mardi) 10 – 22h le mercredi

8 euros/12 euros  Tél. 01-40-13-48-00      

www.rmngp.fr


Raphaël envahit le Louvre, pour notre plus grand plaisir

English: Courtyard of the Museum of Louvre, an...

English: Courtyard of the Museum of Louvre, and its pyramid. Français : La cour Napoléon du Musée du Louvre, et sa pyramide, à la tombée de la nuit (Photo credit: Wikipedia)

Raphaël envahit le Louvre, pour notre plus grand plaisir.


Du côté de chez Jacques-Emile Blanche

Jacques-Émile Blanche (1861-1942), Portraitiste incontournable de la fin du XIXème siècle a fréquenté dès son plus jeune âge les figures artistiques les plus emblématiques de son temps.
L’exposition se concentre sur sa période faste d’avant 1918 en réunissant plus de soixante-dix œuvres du peintre dans un décor Belle Époque où l’on croisera le jeune Proust, Gide, Rodin, Cocteau, Debussy, Stravinski, Degas, Mallarmé, Louÿs, Claudel… Elle révèle le regard libre de ce témoin exceptionnel d’un monde qui allait être emporté par la Grande Guerre.

A la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent du 11 octobre 2012 au 27 janvier 2013.

adresse :

3, rue Léonce Reynaud
75016 Paris
France

téléphone :

01 44 31 64 00

site internet :

http://www.fondation-pb-ysl.net


Photo: De la Seyne-sur-Mer à l’Amazonie

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Photo
De la Seyne-sur-Mer à l’Amazonie
Pour sa 9e édition , le Festival L’œil en Seyne nous transporte en Amérique Latine à travers le regard de sept photographes.
Des cultes chamaniques vus par Patrick Bard, à celui du football, saisi par Joao Luiz Bulcao dans les favelas de Rio, un continent se révèle.
L’italien Pietro Paolini dévoile une Bolivie insolite, tandis que le Néerlandais Robert Van der Hilst nous invite chez les éleveurs de moutons en Patagonie. Indiens Hach Winik, statues de l’Ile de Pâques et insectes extraordinaires d’Amazonie nous ouvrent un monde de mystère et de beauté.
Ne manquez pas ce rendez-vous Varois en terre inconnue. « Voyages d’Amérique Latine »à La Seyne-sur-Mer, Villa Tamaris jusqu’au 4 novembre

Informations pratiques

Du samedi 29 septembre au dimanche 4 novembre 2012

Villa Tamaris Centre d’Art

Avenue de la grande maison 83500 La Seyne-sur-mer
Tél : 04 94 06 84 00


 » Django Reinhardt, Swing de Paris  »

La Cité de la musique rend hommage à l’une des plus grandes figures du jazz en France, Django Reinhardt. L’exposition retrace le fabuleux destin de ce musicien de génie, depuis son enfance tzigane, jusqu’au sommet de sa gloire aux États Unis. L’exposition se tiendra jusqu’au 23 janvier 2013. L’exposition « Django Reinhardt Swing de Paris » retrace la vie du célèbre guitariste tsigane. De son enfance aux portes de Paris à ses rêves américains, la visite est jalonnée de documents, de bancs sonores permettant une écoute…

Django Reinhardt en novembre 1946.

Django Reinhardt en novembre 1946.

William P. Gottlieb/Wikimedia Common

Pour rendre hommage au grand Django Reinhardt qui aurait eu cent ans le 23 janvier 2010, nous avons invité dans notre désormais célèbre studio 136 quelques un de ses héritiers. Tout d’abord Elios et Boulou Ferré avec Romane et Mathieu Chatelain. Boulou et Elios sont nés dans une famille où la guitare manouche est omniprésente. Leur père, « Matelo » Ferret (1918-1989) a, comme ses deux frères Baro et Sarane, accompagné Django Reinhardt et Stéphane Grappelli au Quintette du Hot Club de France.
Romane alias Patrick Leguidecoq est un gadjo qui a su s’imposer au royaume des manouches. Il est le premier à avoir édité une méthode de guitare manouche, alors que dans cette communauté, c’est la transmission orale qui prime. Même si la filiation est determinante et semble le meilleur atout des manouches, Romane a contribué à ouvrir cette musique au plus grand nombre. Ses associations avec Stochelo Rosenbergsont toujours des succès salués par le milieu.

Eesti: Django Reinhardt (vasakul) koos Stéphan...

Django Reinhardt  Stéphane Grapelli (Photo credit: Wikipedia)

Django Reinhardt, swing de Paris » (Vincent Bessières, commissaire), célèbre le génial Manouche aux doigts paralysés. Voilà pour les clichés. Les clichés, l’exposition en est très généreusement avare. Avant-gardiste dès les bals musettes de Ménilmontant, grand auditeur de Bach et Debussy, doté d’une mémoire auditive phénoménale, désireux d’écrire une messe pour les Romanichels sous l’Occupation, fervent de guitare électrique depuis son séjour aux Etats-Unis en 1946, éveilleur de tous les musiciens depuis soixante ans, Django n’a pas inventé la musique manouche. La servant avec prodige, il lui a donné une dimension universelle. Tous les musiciens le savent.

Bessières avait déjà réussi, à la Cité de la musique, « We Want Miles » (2009-2010). Pour Django, il récidive. Entouré de Joël Durgot, conservateur au Musée de la musique, Pascal Cordereix, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, Patrick Bouchain, architecte, sûr du soutien de la famille Reinhardt au grand complet, recourant à d’infatigables informateurs (Alain Antonietto et Anne Legrand), il expose l’impossible, un rêve de musique.

Car, que peut montrer une exposition ? Des babioles, des hochets, des images, des souvenirs ? Sans compter que, à leur mort, on brûle tous les effets personnels des Manouches. Django est né le 23 janvier 1910 à Liberchies, en Belgique ; enfin, dans les faubourgs de Liberchies ; bref, là où la roulotte – la verdine, disent les Manouches – avait fait halte. Que peut montrer une exposition sur un musicien aux semelles de vent ? Le cheval ?

Celle-ci expose l’histoire. Reconstitue des parcours, des géographies oubliées, des visages perdus, des cadres de pensée, des exterminations passées à l’as : le peuple tzigane, le Paris du peuple, le Paris festif de l’entre-deux-guerres, celui de l’Occupation et sa chasse aux juifs et aux Gitans. Avec au centre, en marge, un être sans exemple, qui devine l’avenir des sons.

Désordre charmant de photos rares, de partitions et documents, sous vitrines aux airs de billard ; cabines d’écoute où l’on se serre comme dans une roulotte ; parcours rigoureux, atelier du luthier Mario Maccaferri, tout parle et tout correspond. C’est une histoire de séparation infinie sans rupture. Une histoire partie des chemins boueux de Rimbaud vers la Zone (1910-1924), du violon au banjo, du Paris des Apaches au Paris du musette (1924-1928), de la java au jazz (1928-1933), de Jazz Hot à la gloire (1934-1939), du succès sous l’Occupation aux évasions ratées (1940-1944). Une histoire des rêves d’Amérique et des libertés totales de Django devant ce que l’on attend de lui (1944-1950). A la fin, il fait quelques apparitions à Saint-Germain-des-Prés, mais préfère de loin peindre et pêcher à Samois (1947-1953).

En 1964, Naguine, sa veuve, fait don d’une de ses précieuses guitares Selmer au Musée du conservatoire. On voit aussi ce violon que Stéphane Grappelli tenait de Michel Warlope ; le saxophone ténor de Coleman Hawkins aux six couches d’or, gravé à son nom, récente acquisition du musée. Sans rien dire – tout un roman -, de la Selmer n° 566 de Django que détenait le comte de Paris avant de l’offrir à Thomas Dutronc.

DJANGO SIGNIFIE « JE RÉVEILLE »

La nuit de l’incendie de la roulotte – le 26 octobre 1928 -, comment sait-on la date ? Par le registre d’admission à l’hôpital Lariboisière. On y lit, à la plume, « né à Saint-Ouen, profession, musicien ». Après dix-huit mois d’hôpital, paralysés, rabougris, l’auriculaire et l’annulaire de la main gauche passeront le reste de leur existence à écouter sagement les trois doigts qui jouent.

Reinhardt, c’est le patronyme de sa mère (Négros, de son prénom). Weiss, celui de son père, chef d’orchestre en Algérie. Jean, c’est son prénom à l’état civil. Django ? Personne ne sait. Nul autre, Manouche ou pas, ne s’appelle Django. Django signifie « je réveille ». Les artistes afro-américains l’agrègent sans hésiter. Pour Django, leur musique est la révélation.

Il a toujours quitté la mode, dégainé des accords imprévus, des fulgurances sans rapport, fait rire ou gémir la dernière note. Sans jamais se départir d’une grâce bouleversée. Rien à comprendre. Django est musicien comme Einstein physicien. Musicien, il ne l’est pas d’instinct, il l’est de science. Et puis d’instinct aussi.

En 1934, il prend l’avion avec sa vedette, Jean Sablon, crooner français. Dans le cercueil à hélice, il croit mourir. D’abord saisi d’un fou rire qui effraie, lui qu’on a dû hisser de force dans la carlingue, à 2 500 pieds au-dessus de la Manche, ça suffit les conneries, il veut descendre par le hublot. Tout un cirque pour l’en dissuader. Jean Sablon était évidemment infiniment plus connu que son guitariste. Et aussi différent de lui que possible : dandy, soigné, charmeur. Et Django ? Terriblement Django, Manouche, libre comme l’air, peu à cheval sur la montre et la manucure.

L’exception de Jean Sablon, c’est de soigner son guitariste. En studio, il impose à des producteurs ahuris quelques chorus au milieu des chansons. Il sait. L’amour de Django ne se compare à aucun autre. Emile Savitry, son inventeur, Stéphane Grappelli, son alter ego, Charles Delaunay, son frère, Duke Ellington, toute l’équipe de Jazz Hot, tout le peuple manouche, tous les fous de cette nouvelle musique dont on ne sait pas le nom, tous les musiciens à venir, tous genres confondus, portent Django sur les épaules de l’amour. Lui, il arrive qu’il ne les aide pas. Il s’endort. Il oublie le concert. Ou alors, la guitare. Il retourne au Manoir de [ses] rêves, cet air qui l’obsède pendant l’Occupation.

Sept jours après son dernier enregistrement avec un jeune pianiste, Martial Solal, il meurt, le 16 mai 1953, à l’hôpital de Fontainebleau, des suites d’une congestion cérébrale. Il est enterré à Samois-sur-Seine avec ses fils, Lousson et Babik. Son rayonnement n’a jamais été si éclatant. Les Roms sont traqués partout, leur musique follement dans l’air du temps. Celle de Django, à part, là-haut, sur les nuages.

Après avoir ressuscité Miles Davis, la Cité de la musique entreprend de convoquer l’esprit de Django Reinhardt. Manouche aux mains surnaturelles, es-tu là ? Car il serait inutile de monter une exposition sur un musicien si ce n’était pas pour le faire apparaître un peu. Nous avons déjà les disques, et puis les films, les livres, les photos ; maintenant, nous voulons une part du bonhomme, ou rien.

Django, c’est un rude défi : le type est insaisissable. Comment ce Tsigane né Jean Reinhardt dans une roulotte, qu’un incendie a laissé avec deux doigts paralysés à la main gauche, a-t-il pu devenir ce guitariste que les jazzmen américains admiraient au point de l’emmener, comme le fit Duke Ellington, en tournée aux Etats-Unis ? Surtout, où donc ce musicien inné a-t-il trouvé l’énergie de passer du jazz musette au swing, puis du swing au bop, quand tout l’incitait à rester peinardement dans le style de musique qui lui réussissait ?

Sur ce dernier point, au moins, son parcours est parallèle à celui de Miles Davis, lequel évolua, entre autres mues, du bop au cool, et du cool au jazz-rock, toujours penché vers l’avant, vers l’avenir. D’ailleurs, observe Vincent Bessières, commissaire des deux expos, les trajectoires des deux hommes s’emboîtent parfaitement : le trompettiste a repris là où le guitariste avait laissé le chantier, leur seule période de recouvrement étant le bop. Si bien qu’avec ces deux-là, on a presque toute l’histoire du jazz, avec la richesse de ses facettes musicales, sociales et historiques.

Billards. Il était facile, comme pour le trompettiste, de découper Django Reinhardt en tranches : enfance tsigane (1910-1924), musette des débuts (1924-1928), passage de la java au jazz (1928-1934), célébrissime quintette du Hot Club de France avec Stéphane Grappelli (1934-1939), période plus délicate du swing sous l’Occupation (1940-1944), rêves d’Amérique et composition de Nuages (1944-1950), et, enfin, bop des nuits de Saint-Germain-des-Prés (1951-1953).

Plutôt qu’une illustration de ces périodes par des espaces disjoints, comme pour Davis, la scénographie de Patrick Bouchain propose cette fois un parcours continu… et un peu déconcertant, où se succèdent des espèces de billards et de sarcophages en bois emplis d’instruments, partitions, disques, affiches, photos, coupures de presse, etc. Il s’agit, nous indique-t-on, d’évoquer le «nomadisme» : toutes les pièces exposées dans les boîtes pourraient ainsi être déménagées vers d’autres cieux en quelques minutes. Il y a un peu de la chair de Django dans ce registre d’admission à l’hôpital Lariboisière – exhumé par le docteur Pierre Marty – où, à la date du 26 octobre 1928, apparaissent son nom et celui de sa femme : ils ont été admis suite aux graves brûlures causées par l’incendie de leur roulotte.

On peut, selon ses goûts, être plus sensible à telle période qu’à telle autre. Mais il ne faut en aucun cas réduire le guitariste à une forme virtuose du jazz manouche : il a été aussi, sur la fin de sa vie, un musicien bop passionnant, expérimentateur, frondeur. Après-guerre, le «jazz hot» commençait à s’essouffler. Django aurait pu s’en tenir là, faire fructifier ce qu’il restait de l’héritage. C’est l’inverse : après un moment de doute et de silence, durant lequel il retourne vivre dans une caravane, il revient, grâce aux frères Hubert et Raymond Fol, se colleter à la musique survitaminée des boppers dans les caves de Saint-Germain. A l’âge de 40 ans, il cisèle à deux doigts des solos dans des superstructures d’accords passablement complexes, comme s’il avait perçu «à l’oreille» (il ne lisait pas la musique) cette furieuse nécessité de casser le vieux cadre du swing et des standards. Révolution comparable dans la musique à celle de l’impressionnisme dans le champ pictural.

Éclipses. Ce sont ces moments de remise en question qui sont les plus fascinants dans sa trajectoire. Mais aussi les plus difficiles à illustrer, hélas. Comme Thelonious Monk, Django Reinhardt fut un musicien à éclipses. Comme Chet Baker, il eut à surmonter un handicap (bouche encombrée d’un dentier pour l’un, main à moitié hors d’usage pour l’autre). Mais il eut aussi la chance d’avoir de bonnes fées qui lui apprirent la discipline du métier – André Ekyan, entre autres -, lui firent découvrir de nouveaux horizons musicaux – le photographe Emile Savitry (1) -, le mirent sur orbite internationale – Charles Delaunay -, le remirent en selle – les frères Fol. Tout cela s’entend plus que cela ne se voit. C’est pourquoi les espaces à privilégier dans cette expo sont les petits bancs fermés diffusant la musique de chaque «époque», quitte à aller ensuite grappiller les pièces matérielles du puzzle posées dans les boîtes. Ne pas manquer une singulière installation en forme de bateau, dans laquelle il faut passer la tête par un trou pour découvrir à l’intérieur un petit film étonnant : un «clip» de promo pour des concerts en Angleterre, un des rares films où l’on entend et voit l’artiste jouer synchro. Le parcours s’achève sur la célèbre guitare Selmer à petite bouche numéro 503, seul instrument exposé ici dont on soit sûr qu’il ait joué : Naguine, sa veuve, en avait fait don au musée de la Musique en 1964.

Django Reinhardt est mort en 1953 à l’âge de 43 ans, quelques jours après avoir enregistré avec un jeune pianiste qui faisait ses débuts discographiques, Martial Solal. Un autre grand nom du jazz français. Ils ne sont pas si nombreux.

Au terme du parcours, la partie est gagnée puisque le visiteur normalement constitué a envie de se replonger illico les oreilles dans les disques. Mais peut-être pensera-t-il aussi qu’une succession d’univers fermés, avec une mise en scène plus radicale des césures, aurait mieux aidé à comprendre sinon le mystère de cet homme, du moins les inflexions de sa trajectoire.

(1) L’exposition «Emile Savitry, un photographe de Montparnasse» sera présentée à la Maison de la photographie Robert-Doisneau de Gentilly (94) du 25 octobre 2012 au 27 janvier 2013.

Django Reinhardt, Swing de Paris Cité de la musique, 221, av. Jean-Jaurès, 75019. Jusqu’au 23 janvier.

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source le figaro


Journées Européennes du Patrimoine

It is one of those events which have become rituals, events that we return to each year with the same enthusiasm. Since they were initiated in 1984, European Heritage Days have drawn modernity from the continuous and friendly sharing, with the French as well as foreign visitors, of the greatest wealth: our heritage.

We are fortunate to possess a very diverse heritage, the result of the transfer of a shared inheritance of inestimable value. We are the witnesses and protagonists of this fortune travelling in our millions, each year, to discover prestigious or undervalued places of interest, all unique in their beauty and history.

From archaeological remains to Renaissance castles, from medieval cities to craft workshops, from factories to churches, the conservation and promotion of these treasures is only possible on account of the responsibilities assumed and the concerted effort made by everyone: the work, expertise and dynamism of the decentralised services of the Ministry of Culture and Communication, the regional authorities and owners of places of interest and heritage associations who help to pave the heritage trail for you. I would also like to pay tribute to those public and private partners of these Days and warmly thank them for their indispensable support.

The chosen theme for the 29th European Heritage Days 2012 is intended to awaken the insatiable curiosity which drives us. To discover ‘hidden heritage,’ is to call upon our inner child, the joy of uncovering an element of mystery and the pleasure of looking at all the unexpected treasures around us.

Discover these curiosities, stride around the courtyards, the wings and the lofts, admire the roofs and the gargoyles, explore the crypts and underground, learn to appreciate these unusual details which shape the wealth of our monuments.

For European Heritage Days pursues this fine mission which, more than just a history lesson, is one of life’s lessons: to learn to look at our dailysurroundings from a different perspective, intelligently and with passion.

Aurélie Filippetti,
Minister for Culture and Communication

 

Hay acontecimientos que se vuelven rituales, citas a las que uno acude cada año con idéntico placer. Desde su creación en 1984, las Jornadas europeas del patrimonio renuevan su modernidad al compartir de forma continua y amistosa, con los ciudadanos franceses y  con los visitantes extranjeros, la mayor riqueza : nuestro patrimonio.

Es una suerte poseer un patrimonio tan extraordinariamente diverso, fruto de la transmisión de una herencia de valor inestimable. Cuando millones de nosotros nos desplazamos para descubrir sitios prestigiosos o desconocidos, todos ellos únicos por su belleza y su historia, nos convertimos en testigos y a la vez actores de esa suerte.

De los vestigios arqueológicos a los castillos del Renacimiento, de la ciudad medieval al taller de artesanía, de la fábrica a la iglesia, la conservación y la valorización de estos tesoros sólo es posible gracias a las responsabilidades asumidas y los esfuerzos realizados por todos : el trabajo, los peritajes y el dinamismo de los servicios descentralizados del ministerio de Cultura y Comunicación, de las colectividades territoriales, de los propietarios de sitios y de las asociaciones patrimoniales, contribuyen a trazar para ustedes las rutas del patrimonio. Quiero también rendir homenaje a los colaboradores tanto públicos como privados de estas Jornadas y expresarles mi más sincero agradecimiento por su apoyo imprescindible.

El tema escogido para las 29 Jornadas europeas del patrimonio 2012 tiene como objetivo despertar la infatigable curiosidad que nos mueve. Esta invitación a descubrir « los patrimonios escondidos » apela a nuestra alma infantil, a la alegría de revelar una parte del misterio y al placer de alzar la mirada o de descenderla a tesoros insospechados.

Descubran estas curiosidades, recorran los patios, lo que hay entre bastidores, suban a los desvanes, admiren los tejados y las gárgolas, exploren los subterráneos y las criptas, sepan apreciar todos esos detalles insólitos que constituyen la riqueza de nuestros monumentos.

Porque las Jornadas europeas del patrimonio persiguen una hermosa misión, que más que una lección de historia es una lección de vida : aprender a mirar de otra manera, con pasión e inteligencia, nuestro entorno de vida cotidiana.

Aurélie Filippetti,
Ministra de Cultura y Comunicación

http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr

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