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Actualités et politique

Femen contre salafistes: que dit la Toile musulmane?

L’incident de Pontoise vu par les réseaux sociaux

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Hou la menteuse… Très vite, il n’y eut plus qu’une personne à blâmer, et ce fut Inna Shevchenko, la figure de proue des Femen. Dimanche, au lendemain de l’apparition seins nus de deux Femen sur la scène d’un « salon musulman » consacré à « la femme », à Pontoise dans le Val-d’Oise, le site Buzzfeed publiait un article contredisant une déclaration de la militante ukrainienne, recueillie par l’AFP et précédemment diffusée dans une dépêche de l’agence. Qu’avait dit Inna Shevchenko de faux ? Elle avait déclaré que « deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s’il faut battre ou non sa femme », lorsque deux Femen ont fait irruption sur le podium de ce salon, auquel des prédicateurs de la mouvance salafiste avaient été invités comme conférenciers. Or non, affirmait Buzzfeed, images et son à l’appui : les « deux imams », Nader Abou Anas et Mehdi Kabir, connus pour leurs prêches invitant les musulmans à exercer un « contrôle serré » de leurs filles, femmes ou sœurs, n’ont pas « parlé » ainsi à ce moment-là.

Ce moment-là ? Environ 20 heures, samedi. La poitrine couverte d’inscriptions, les deux Femen montées sur scène, dissimulées jusque-là sous des djellabas, lancent à l’assistance en criant : « Personne ne me soumet, personne ne me possède, je suis mon propre prophète ! » Elles sont évacuées sans ménagement du podium par un groupe d’hommes. Sur une vidéo mise en ligne par Buzzfeed, on aperçoit l’un d’eux donnant ou tentant de donner un coup de pied à l’une des Femen, qui se trouve alors sans doute à terre.

Mais le fond de l’affaire, pour l’heure, est ce qui a été dit ou n’a pas été dit – les réseaux sociaux sont au taquet. Qu’étaient en train de dire les deux prédicateurs salafistes, quand les deux Femen – « elles-mêmes issues de familles musulmanes », selon le mouvement féministe – les ont interrompus ? Citons Buzzfeed. Ce média en ligne, qui passe pour « irréprochable » aux yeux de nombreux habitants des banlieues, était sur place. « Mehdi Kabir était en train de demander aux musulmans d’avoir un comportement exemplaire avec les femmes, “de suivre le modèle du prophète, qui ne tapait jamais sa femme et qui ne se faisait pas servir”. Voici la dernière phrase prononcée : “Nous voulons des musulmans et des musulmanes qui se comportent comme s’est comporté le prophète…” »

En somme, ils disaient l’exact inverse de ce qu’Inna Shevchenko, qui n’était pas présente au « salon musulman » de Cergy, avait rapporté à l’AFP, l’agence étant elle-même absente de cette manifestation. Le fait est qu’après avoir promis l’enfer aux « mauvaises femmes » dans d’autres interventions, ces prêcheurs, se sachant plus observés qu’à l’ordinaire, étaient semble-t-il, tout velours. Les attentats de janvier étant passés par là, leur impact invite à plus de modération dans des discours victimaires parfois teintés de suprématisme.

Mais revenons à nos Femen. Inna Shevchenko n’avait-elle dit à l’AFP que ce que l’AFP avait écrit à son sujet ? D’après les informations que nous avons recueillies, la réponse est non. « S’il apparaît qu’elle a dit autre chose qui complète sa déclaration, nous complèterons sa déclaration », fait-on savoir à la rédaction en chef du service « France » de l’agence. « Oui, j’ai dit plus que ce qui a été rapporté par l’AFP », confie Inna Shevchenko, ajoutant qu’elle ne tient pas rigueur à l’agence de ne pas l’avoir citée « entièrement ». « Ma déclaration telle que rapportée, sur le bienfondé ou non pour un musulman de battre sa femme, donnait le contexte idéologique. Mais j’ai dit aussi à l’AFP qu’au moment où les deux Femen sont montées sur scène, l’un des imams disait qu’il fallait suivre l’enseignement du prophète Mahomet, lequel demandait aux musulmans de bien traiter leurs femmes. » En admettant que la porte-parole des Femen ait effectivement dit tout cela, alors la « menteuse » n’en est plus une.

Détails sans importance ? Bien au contraire. Car les réseaux sociaux, qui ont leurs leaders et leurs suiveurs, sont très à cheval sur la « vérité ». Lorsque le coup d’éclat des Femen a été connu, les premières réactions ont été de deux ordres côté « musulman » (des musulmans pratiquants ou non, et des compagnons de lutte contre « l’islamophobie » et les discriminations). Certains disaient des Femen qu’elles étaient toujours « aussi connes », mais d’autres leur adressaient des « bravo », pour leur « courage », car il faut « en avoir » pour oser affronter les « barbus » sur leur terrain. Ce son de cloche est plus ou moins nouveau. Pour une fois, si l’on peut dire, la « cause des femmes » passait avant la « cause d’un peuple », en l’occurrence la cause des « musulmans ». Une cause d’habitude estampillée « occidentale et bourgeoise » lorsqu’elle « stigmatise les musulmans » l’emporte sur une cause issue du tiers-mondisme, et plus « juste » par nature que n’importe quelle autre.

Mais peu après la dépêche de l’AFP, l’article de Buzzfeed refroidissait les meilleures dispositions et rétablissaient dans leur statut les « leaders d’opinion » des réseaux, dont l’autorité avait un instant été mise à l’épreuve. Inna Shevchenko avait parjuré, les puritains pointaient le pouce vers le bas. Les Femen redevenaient des « salopes » et leur « courage » s’effaçait devant leur tentative de « manipulation » heureusement démasquée.

Les Femen devraient porter plainte pour violence contre certains des individus qui les ont évacuées de la scène. Quant aux organisateurs du salon, ils pourraient poursuivre les Femen pour violation d’un lieu privé. Affaire à suivre.

*Photo : Capucine Henry. Inna Shevchenko.

source: Antoine Menusier pour Causeur

http://www.causeur.fr/femens-salafistes-facebook-twitter-34574.html


Salon musulman de Pontoise. Les Femen s’invitent chez les salafistes. Barbies contre barbus.

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« Personne ne me soumet ! Personne ne me possède ! Je suis mon propre prophète ! » Samedi dernier, deux Femen se sont invitées au Salon musulman de Pontoise (Val d’Oise) consacré au thème de « la femme musulmane ». Le cri de guerre des deux militantes féministes a des airs de credo post-Houellebecq, auteur qui imaginait, dans son dernier roman Soumission, une France dirigée par le Parti de la Fraternité musulmane, renvoyant les femmes au foyer et au voile avec l’assentiment intéressé des élites intellectuelles et politiques. Il n’est pas sûr que les choses se passeraient aussi facilement que l’imagine Houellebecq dans son ouvrage, avaient souligné quelques critiques à sa sortie, tout simplement parce que les femmes ne l’entendraient certainement pas de cette oreille. Militantes féministes largement décriées en raison de leurs coups d’éclats provocateurs et très médiatisés, dont des actes de vandalisme à Notre-Dame, les Femen ont tenu visiblement à démontrer à l’occasion du Salon musulman de Pontoise (12-13 septembre 2015) que cela ne se passerait pas comme ça.

Quoi qu’on puisse penser des Femen, reconnaissons qu’elles ont un certain génie pour mettre de manière spectaculaire les pieds dans le plat avec des actions très calibrées et extrêmement ciblées. Et à l’heure où  les gardiens de la laïcité larmoient et ânonnent dans le vide des discours aussi creux qu’hypocrites, l’irruption des Femen, aussi grotesque et vulgaire soit-elle, frappe ici par sa vigueur et sa pugnacité. L’organisation du Salon musulman de Pontoise avait déjà soulevé de larges critiques de la part des associations de défense de la laïcité, d’associations féministes qui avaient déposé une pétition sur le site Change.org et de Karim Ouchikh, élu à Gonesse sous la bannière du Rassemblement Bleu Marine (RBM) qui avaient demandé l’interdiction de la tenue du salon, en raison de la présence d’un espace réservé aux femmes entièrement interdit aux hommes.

L’affaire du Salon musulman ne date en effet pas d’hier : le « premier salon dédié à la femme musulmane » devait initialement se tenir les 21 et 22 mars 2015 et avait déjà été reporté aux 12 et 13 septembre. La société organisatrice de l’événement, Isla Events, créée en 2012 et basée à Osny (95), avait déjà annoncé la tenue d’un salon musulman sur la petite enfance en mars 2013, et un second sur la femme musulmane à l’hiver 2013, tous deux reportés à une date indéterminée. Le blog Al-Kanz, spécialisé dans l’information à destination des consommateurs musulmans, présentait en 2013 Isla Events, société dirigée par Farouk Benzerroug, de la manière suivante : « Première société à se positionner en tant que telle, la société Isla Events investit un terrain vierge et particulièrement porteur. Le marché des consommateurs musulmans devrait exploser dans les années à venir. On imagine bien d’autres salons sur des thématiques très ciblées. »

L’intervention des Femen samedi a mis en lumière l’événement d’une manière peu flatteuse pour les organisateurs, les deux jeunes femmes dissimulées sous des djellabas surgissant dépoitraillées en plein milieu d’un débat sur les relations conjugales qui semblait fort peu progressiste puisqu’il a été rapporté tout d’abord que les deux conférenciers, sous le nez desquels les deux militantes sont venues agiter leurs attributs impurs, étaient en train de disserter calmement de la nécessité pour un bon musulman de battre sa femme. Faux, a répondu le site d’information Buzzfeed, qui conteste la version donnée par les Femen et avance que l’un des deux intervenants, Mehdi Kabir, était au contraire en train de demander aux musulmans de suivre le modèle de Mahomet « qui ne tapait pas sa femme » et « ne se faisait pas servir ». Nous voilà rassurés car le CV des deux conférenciers qui dissertaient sur « la valorisation de la femme dans l’islam » pouvait en effet inquiéter quelque peu : Mehdi Kébir, prédicateur à la mosquée de Villetaneuse, et Nader Abou Anas, imam à Bobigny, ne se sont pas vraiment fait connaître par des prêches très favorables à la libération de la femme musulmane, le premier fustigeant les femmes « non voilées et fornicatrices », et le second invitant l’épouse à se soumettre aux élans de son mari selon ses désirs, sous peine d’être « maudite par les anges toute la nuit ».

Si l’organisateur, Farouk Benzerroug, a affirmé qu’aucune diatribe aussi violente n’avait émaillé les discussions du salon, la participation à l’événement de prédicateurs aux prêches par ailleurs très radicaux repose la question du double discours tenu par un certain nombre de personnalités religieuses. Y-a-t-il un langage plus policé qui sied au « marché des consommateurs musulmans » et un autre qui convient mieux aux fidèles dans des circonstances un peu moins médiatiques ? Il est en tout cas assez intéressant de voir les Femen se trouver soudain propulsées sur le même terrain que le Front national au nom de la défense de la laïcité et de la lutte contre les discriminations et la misogynie. Au-delà des inévitables contradictions soulevées, l’événement rappelle que la question de l’Islam en France nous replonge dans un débat très ancien, que les problématiques migratoires ont fait resurgir depuis une trentaine d’années avec une actualité de plus en plus brûlante : celle de la délimitation entre la sphère privée et la sphère religieuse, question sur laquelle l’islam de France paraît un peu schizophrène.

Mais ce qui reste le plus frappant dans l’affaire est le silence presque complet des grands médias. Alors que les Femen ont d’habitude le don d’attirer les caméras partout où elles passent, leur action semble cette fois provoquer une certaine gêne du côté des professionnels de l’information et des élus de la république, avares de commentaires sur la manière dont l’offensive du sourire de prédicateurs fondamentalistes a été contrecarrée par les Femen à Pontoise. Edgar Quinet écrivait en 1846, dans Le Christianisme et la Révolution : « Seule des nations modernes, la France a fait une révolution politique et sociale avant d’avoir consommé sa révolution religieuse ». Il constaterait peut-être aujourd’hui que la question religieuse s’est quelque peu déplacée. L’intrication contemporaine entre les atermoiements d’une République qui doute de sa propre identité et les déchirements identitaires d’un islam taraudé par le fondamentalisme paraît chaque jour rouvrir le débat de manière un peu plus menaçante.

*Photo: Capucine Henry. Femen France.

source: Laurent Catamessi

http://www.causeur.fr/femen-pontoise-salafistes-34570.html/


8 mars Journée de la Femme

 

Femmes en marche sur Arte info

Pourquoi est-il de plus en plus difficile d’avorter pour les italiennes ? Comment devenir chef d’entreprise en Afrique et rêver d’un avenir politique ?  Pourquoi les japonaises doivent-elles se battre pour ne pas avoir à choisir entre maternité et travail ? ARTE Reportage présente trois femmes qui militent sur trois continents différents pour le droit des femmes.

THEMA revient sur les violences faites aux femmes à travers deux documentaires : « Femmes afghanes, la prison à visage découvert » montre des Afghanes qui se sentent plus en sécurité en prison plutôt que chez elles. « Rwanda, la vie après – Paroles de mères » revient sur un tabou national : le témoignage de femmes violées pendant le génocide et qui ont donné naissance à des enfants, héritiers de cette tragédie.

Dans ce dossier retrouvez aussi des statistiques, des infographies et des reportages sur le droit des femmes dans le monde ainsi que des articles complémentaires sur la réconciliation au Rwanda.

http://info.arte.tv/fr/la-force-feminine

 


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« Les furies de Hitler » de Wendy Lower

Comment les femmes allemandes ont participé à la Shoah.

Envoyées dans les pays occupés par l’Allemagne nazie, des femmes jeunes, endoctrinées et ambitieuses, se sont transformées en meurtrières. Cette enquête fait voler en éclats bien des idées reçues.

Non, les femmes allemandes n’ont pas été les témoins passifs de meurtres de masse accomplis par les Einsatzgruppen, leurs maris, leurs fiancés, leurs amants ou leurs supérieurs. Elles ont prêté main forte. De 1941 à 1945, près d’un demi-million d’entre elles – secrétaires, infirmières, maîtresses d’école, dactylos, assistantes, auxiliaires – se sont portées volontaires pour rejoindre les rangs des persécuteurs, des assassins, des bourreaux, ou les réconfortant, voire en tirant elles aussi sur les Juifs aux travaux forcés.

Plongée dans les archives, journaux intimes, correspondances pendant la guerre et compte-rendus d’audiences de procès tenus après-guerre, Wendy Lower nous brosse un tableau saisissant de ces femmes qu’elle qualifie de véritables furies tant elles ont donné libre cours à leur haine, avec violence, en brutalisant des êtres humains qu’elles pouvaient dominer, malmener, voir tuer.

Un livre choc.

Ed. Tallandierhitlerimagesindex

www.tallandier.com


Elles étaient en guerre ( 1914 – 1918 )

La Première Guerre mondiale aura provoqué la mort de quelques dix millions de soldats et l’invalidité de six millions d’hommes touchés à jamais dans leur chair. Mais le conflit armé ne fut pas uniquement qu’une affaire masculine. Les femmes, elles aussi, ont connu leurs lot de souffrance, de combat et de sacrifice. Certaines d’entre elles sont devenues des héroïnes, à l’image de la romancière américaine Edith Wharton, qui n’hésite pas à piocher dans son immense fortune afin de créer des abris pour réfugiés, ou de la légendaire Marie Curie, déterminé a améliorer les soins des blesses. D’autres, anonymes, ont relevé leurs manche et mis la main a la pâte, au service du redressement de la nation.

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Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en Europe, de nombreux volontaires américains traversent l’Atlantique pour venir en aide aux alliés engagés dans le conflit. C’est ainsi que Anne Morgan, la fille du banquier John Pierpont Morgan, décide d’employer son temps et son argent à des œuvres humanitaires. Les fonds privés qu’elle collecte aux Etats-Unis vont permettre la création, en avril 1917, du Comité américain pour les Régions dévastées (C.A.R.D.). En juin 1917, avec un groupe de femmes américaines, Anne Morgan s’installe dans des baraquements provisoires, parmi les ruines du château de Blérancourt, dans l’Aisne. Pendant sept ans, 350 bénévoles américaines vont ainsi sillonner la Picardie à bord de leurs camionnettes Ford, et secourir, soigner, distribuer du ravitaillement, aider à la reconstitution du tissu social en agissant dans le domaine de la santé, de l’éducation et des loisirs. De 1917 à 1924, elles seront totalement au service de la France dévastée.

Née en 1873 à Highland Falls, dans l’Etat de New York, Anne Tracy Morgan est la fille du banquier John Pierpont Morgan. Active et indépendante, elle refuse très tôt de devenir une « riche idiote », esquive le mariage et participe à la fondation d’associations féminines aux Etats-Unis. A la mort de son père, en 1913, elle hérite d’une fortune considérable. Dès 1914, elle se mobilise en faveur des populations civiles françaises et, en avril 1917, elle crée, avec son amie Anne Murray Dike, le Comité américain pour les Régions dévastées (C.A.R.D.) afin de venir en aide aux populations sinistrées de l’Aisne, particulièrement éprouvées par les destructions et les difficultés de ravitaillement.
Que ce soit pour les soldats ou pour les milieux populaires des zones sinistrées, le C.A.R.D considère que l’effort d’éducation va de pair avec l’aide sanitaire et matérielle. Entre 1919 et 1921, il crée cinq bibliothèques publiques dans l’Aisne. Implantées à Blérancourt, à Vic-sur-Aisne, à Anizy-le-Château, à Coucy-le-Château et à Soissons, elles sont organisées par Jessie Carson, volontaire américaine venue de la New York Public Library. Des bibliothécaires américaines viennent former leurs collègues françaises, comme Victorine Vedrine, originaire d’Antibes, qui anime la bibliothèque d’Anizy-le-Château en 1923 et qui travaillera ensuite à Blérancourt et à Soissons.
L’efficacité de l’aide humanitaire du C.A.R.D est subordonnée à l’existence d’un important service de transport. En effet, l’isolement des villages ruraux a été aggravé par la destruction des routes et des voies ferrées. En 1921, le C.A.R.D. se trouve à la tête d’un parc automobile de 63 véhicules, notamment constitué de voitures Ford et de petits camions Dodge. Essentiellement composées de femmes, les équipes du Comité américain sillonnent la Picardie et acheminent en priorité denrées alimentaires, vêtements, couvertures, ustensiles de cuisine, outils agricoles, semences et bétail. Recrutées pour leur connaissance de la conduite automobile, ces « chauffeuses » américaines repassent néanmoins leur permis de conduire en France avant d’être affectées à un centre de l’Aisne. Elles doivent assurer elles-mêmes l’entretien courant de leurs véhicules : graissage, changement des ressorts de suspension, nettoyage des têtes de cylindres ou rodage des soupapes. En cas de panne, elles doivent être capables de faire seules des réparations simples. Pour les populations rurales de l’Aisne, la présence au volant de ces jeunes femmes étrangères, animées d’un dynamisme viril et courageux, ne laisse pas d’être surprenante et suscite l’admiration. –

De 1917 à 1924, le C.A.R.D mène dans le Soissonnais une action de reconstruction exemplaire qui vise à rebâtir ce territoire sur le plan économique, mais aussi éducatif, social et moral. En effet, les volontaires américaines ne se contentent pas de distribuer du ravitaillement et d’apporter une aide à la reconstruction matérielle. Elles œuvrent également à la reconstruction morale et sociale des populations en créant un réseau d’infirmières-visiteuses, en ouvrant des bibliothèques, des foyers, des jardins d’enfants, en encourageant le scoutisme, en organisant des fêtes dans l’espoir de retisser le lien social. Elles s’attachent particulièrement à promouvoir la pratique du sport auprès des enfants et des adolescents. A leurs yeux, non seulement les activités sportives favorisent l’épanouissement physique des jeunes, mais elles contribuent au développement de qualités morales : dépassement de soi, émulation, culte de l’excellence et sens du fair-play. Ainsi, au cours de l’année 1921, de nombreuses fêtes sportives sont organisées dans le Soissonnais.
L’aide américaine se manifestera à nouveau pendant le second conflit mondial. En août 1939, Anne Morgan est en France. Dès septembre, elle organise, anime et préside le Comité américain de Secours civil (C.A.S.C.) dont une antenne est installée à Blérancourt, une autre à Revin dans les Ardennes, et une troisième à Bellac en Limousin. Pendant la « drôle de guerre » (3 août 1939-10 mai 1940), cette association humanitaire fonctionne sensiblement comme le C.A.R.D. Lors de l’invasion allemande, le C.A.S.C. encadre l’exode des populations civiles vers le Sud et aide à l’installation des habitants de l’Aisne dans la Mayenne et de ceux des Ardennes en Vendée et dans les Deux-Sèvres. Anne Morgan quitte la France en décembre 1940 mais y revient en juin 1945, au moment de la libération, accompagnée de nombreux volontaires américains et de neuf tonnes de matériel et de vivres. Le C.A.S.C. poursuivra son œuvre sociale et humanitaire jusqu’au début des années 1950. Quant à Anne Morgan, elle s’éteindra le 29 janvier 1952 dans sa maison de Mount Kisco, près de New York mais la France n’attendra pas son décès pour exprimer solennellement sa reconnaissance pour cette femme d’action : parmi de nombreuses distinctions honorifiques – Mérite agricole, Croix de Guerre, Palmes académiques -, Anne Morgan reçoit la Légion d’Honneur en 1924; elle est élevée au grade de Commandeur en 1932.

Anne Morgan en uniforme.

Auteur : Alain GALOIN


« La femme grillagée » Pierre Perret

http://www.youtube.com/watch?v=IIoyykqWtCU

 

 


Free simplifie sa procédure de changement d’état civil

Free simplifie sa procédure de changement d’état civil

Free va simplifier la procédure de changement d’état civil pour ses abonnés, suite au recours d’une ancienne cliente auprès du Médiateur des télécoms.

L’abonnée en question, Candice, est une transgenre qui souhaitait refléter son récent changement d’état civil en modifiant en conséquence le nom de son abonnement chez Free. Problème : malgré l’envoi des justificatifs nécessaires (nouvelle pièce d’identité et acte de naissance mentionnant le changement entériné par officier d’état civil), Free refusait de faire le changement et réclamait la copie du jugement au tribunal.

Refusant de communiquer ce document, y voyant une atteinte à sa vie privée sans même que cela ne soit justifié (l’état civil étant déjà une preuve en soi), Candice a préféré résilier son abonnement chez Free.

Mais son action n’aura pas été vaine : saisi sur la question, le Médiateur des communications électroniques est parvenu à débloquer la situation auprès de l’opérateur. Dans un courrier provenant de son Service National Consommateurs, Free s’engage à simplifier sa procédure de changement de l’état civil : à l’avenir, seuls seront demandés « un justificatif de domicile, une copie de pièce d’identité, une copie de l’extrait intégral d’acte de naissance, et une lettre explicative ».

Source : Yagg


Marie-Jo Bonnet, lesbienne, féministe, de gauche et opposée à la PMA et à la GPA

Militante du MLF et fondatrice des «gouines rouges», Marie-Jo Bonnet s’est démarquée du mouvement LGBT par son opposition au mariage pour tous, à la PMA et à la GPA. Elle a accordé un entretien au Figarovox.

 

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/07/18/31003-20140718ARTFIG00172-marie-jo-bonnet-lesbienne-feministe-de-gauche-et-opposee-a-la-pma-et-a-la-gpa.php

 


Marche des Fiertés LGBT 2014, le 28 juin entre Luxembourg et République

Paris

Marche des Fiertés LGBT 2014, le 28 juin entre Luxembourg et République

Marche des Fiertés LGBT 2014, le 28 juin entre Luxembourg et République - Paris

La Marche des Fiertés lesbiennes, gaies, bi, trans 2014 de Paris aura lieu le samedi 28 juin 2014 entre Luxembourg et République. Son slogan: « Nos vies, nos corps, nos familles; plus de droits pour tou-te-s! ».

La Marche des Fiertés LGBT partira à 14h de Luxembourg pour se finir après 4,5 km de défilé, place de la République, en empruntant le boulevard Saint-Michel, le Boulevard Saint-Germain, le pont de Sully, le boulevard Henri IV, la place de la Bastille, le boulevard Beaumarchais et le boulevard du Temple.

À l’origine de la Marche des Fiertés, il y a la Gay Pride, née après les événements de Stonewall (New York), en 1969. Le mouvement a été considérablement suivi au fil des années et dans de nombreux pays, dont la France depuis 1981.

La Marche des Fiertés est depuis plus de 20 ans, un événement annuel majeur, à la fois revendicatif et festif, qui rassemble chaque année plus d’un demi-million de personnes, grâce à une organisation comprenant plus de 200 bénévoles.

L’égalité des droits entre les personnes hétérosexuelles et les personnes LGBT en est l’une des revendications principales.

C’est le plus grand événement LGBT de France, qui draine une foule considérable, venue de la région parisienne, mais aussi de province et de l’étranger.

La Marche des Fiertés regroupe plus de 90 organismes, des associations luttant contre les LGBT-phobies, des associations de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA, des partis politiques, des organisations de défense des droits humains, des syndicats, des associations LGBT issues de grandes entreprises et enfin des établissements commerciaux.

La Marche est organisée depuis plus de 10 ans par l’interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter- LGBT), regroupant environ 60 associations.

Sur la place d’arrivée, la Marche sera relayée par le Podium de fin de Marche qui se déroulera de 16h à 21h. Cet événement gratuit clôturera la Marche des Fiertés 2014. Il s’agit d’offrir aux marcheurs et spectateurs un concert live d’artistes de renommée internationale ponctué d’interventions de personnalités et de militants, qui porteront des messages de prévention et de lutte contre les discriminations.

Deux points fixes de prévention sont mis en place le long du cortège. Des bénévoles des organisations partenaires, actrices majeures dans le domaine de la prévention diffuseront des messages et des outils pour prévenir les risques liés au bruit, à l’alcool et à la consommation de drogues.

 


Le fond Jean Hoen : Mémorial de l’internement et de la déportation à Compiègne

Le fonds Jean Hoen, rejoint les collections du Mémorial de l’internement et de la déportation à Compiègne.

Qui était Jean Hoen ? D’origine lorraine, né en 1884, Résistant, ancien combattant de la Grande Guerre, menuisier ébéniste de formation, il est dénoncé et arrêté à Marseille, déporté en 1943, à l’âge de cinquante-huit ans. Dès son internement au camp de Compiègne-Royallieu, il se mettra à écrire : De Compiègne à Buchenwald – Frontstalag 122 est publié à 250 exemplaires en 1945. Puis il chercha un éditeur pour publier la suite de son récit, mais mourut en 1949 avant de concrétiser son projet. Il faudra attendre 2013 et le concours des Presses Universitaire de France et de la Ville de Compiègne pour que paraisse KLB – Journal de Buchenwald, 1943 – 1945.

Sa petite-fille Catherine Gostiaux redécouvre en 2002 une boîte d’archives contenant outre le manuscrit de KLB écrit par son grand-père, des dessins, lettres, portraits, photographies, et même des objets rapportés des camps de Compiègne et Buchenwald : canifs, carte de jeux, dominos fabriqués au camps…

Autant de trésors qu’elle a décidé d’offrir à la Ville de Compiègne par le biais de son Mémorial de l’internement et de l’internement et de la déportation, pour que perdure la mémoire de Jean Hoen et de ses camarades.

Entrée libre le samedi 15 mars sur présentation du carton d’invitation.

Mémorial de l’internement et de la déportation

2 bis, avenue des Martyrs de la Liberté – 60200 Compiègne.  Tél. 03.44.96.37.00

Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h sans interruption le midi.

www.memorial-compiegne.fr

memorial@compiegne.fr         index1

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8 Mars 2014  » Journée Internationale des droits des femmes »

Affiche présentée au concours «Egalité 2014» lancé par le ministère des Droits des femmes.

Affiche présentée au concours «Égalité 2014» lancé par le ministère des Droits des femmes.

http://www.liberation.fr/societe/2014/03/08/peut-on-etre-feministe-et-defendre-le-voile-le-porno-ou-la-garde-alternee_985268


L’ABF exprime sa position sur les pressions exercées sur les bibliothèques publiques

Légothèque

Ces derniers jours, quelques sites web ont mené des appels au retrait de livres achetés par des bibliothèques municipales, dont la liste est également dressée. Les ouvrages incriminés sont ceux d’une bibliographie proposée par le syndicat SNUipp-FSU de 79 livres de jeunesse pour l’égalité et concernent essentiellement l’égalité femme-homme et l’homosexualité.

Nous, Association des Bibliothécaires de France, tenons à exprimer notre désaccord profond avec ces prises de positions partisanes et extrêmes. Nous espérons bien au contraire que la liste des bibliothèques ayant procédé à ces acquisitions s’allongera car c’est le rôle des bibliothèques et des bibliothécaires que de proposer au public des livres pour toutes et tous et sur tous les sujets pour favoriser les débats, lutter contre les prescriptions idéologiques et donner aux enfants comme aux adultes les clés pour comprendre le monde dans lequel ils vivent.

Nous saluons donc les bibliothécaires qui, en achetant livres et autres documents…

Voir l’article original 187 mots de plus


Les droits des couples homosexuels américains élargis au niveau fédéral

Manifestant pour le mariage homosexuel, à Chicago le 7 novembre.

Le ministre américain de la justice, Eric Holder, a annoncé samedi 8 février à New York que les homosexuels américains mariés pourront désormais prétendre devant les tribunaux fédéraux aux mêmes droits que les couples hétérosexuels, droits qui seront précisés dans une circulaire distribuée lundi.

En vertu de ces nouvelles règles, les couples homosexuels pourront jouir de ces droits même dans les Etats ne reconnaissant pas leur mariage, à condition toutefois qu’ils aient été mariés dans un autre Etat.

« Dans tous les tribunaux, dans toutes les procédures, dans tous les lieux où un membre du ministère de la justice représente les Etats-Unis, ce représentant devra s’assurer que les couples de même sexe bénéficient des mêmes privilèges, protections et droits que les couples hétérosexuels mariés », indique le texte.

LE MARIAGE GAY LÉGAL DANS 17 ÉTATS

Ainsi, les détenus des prisons fédérales, comme les couples hétérosexuels, auront droit aux visites de leur conjoint, à une correspondance, pourront assister à ses obsèques ou bénéficieront de réductions de peines en cas de maladie du conjoint.

Un couple homosexuel pourra présenter un dossier commun de banqueroute et bénéficier de dispositions comme la pension alimentaire ou encore des allocations en cas de veuvage pour les pompiers et les policiers tués en service.

« Cette annonce historique va transformer, pour le meilleur, la vie de nombreux couples homosexuels », s’est réjoui Chad Griffin, président de Human Rights Campaign. Cette décision a été en revanche critiquée par des groupes conservateurs comme le Family Research Council, qui l’a qualifiée d’« illustration du manque de respect des lois de cette administration ».

Le mariage gay n’est pas reconnu au niveau fédéral aux Etats-Unis, où les lois relatives au mariage relèvent des Etats. Il est pour le moment légal dans dix-sept Etats, en plus de la capitale Washington.

source le monde afp

 


Qui mérite d’aller au Panthéon ?

Qui mérite d'aller au Panthéon ?

Les internautes sont invités à donner leur avis sur le site du Centre des Monuments nationaux.

L’ACTU. Qui, selon vous, devrait faire son entrée au Panthéon ? A partir de lundi et jusqu’au 22 septembre, les internautes français et étrangers sont invités à donner leur avis sur le site du Centre des Monuments nationaux (CMN). « Selon vous, qui mériterait d’être prochainement honoré ? » et « pourquoi ? », demande le CMN aux internautes qui pourront donner deux préférences. Dans le questionnaire en ligne, les citoyens pourront définir, ce qui, selon eux, devrait être la principale qualité de la prochaine personne ainsi honorée au Panthéon. Faut-il rendre hommage à une personnalité pour son « engagement humanitaire », son « action politique », son « engagement pour la paix », sa « découverte scientifique », son « talent artistique » ou encore son « exploit sportif » ?

A l’origine de la consultation. C’est le président du Centre des Monuments Nationaux Philippe Belaval qui est à l’initiative de cette consultation. Le 24 mai, François Hollande lui avait demandé de faire des propositions sur le Panthéon, avec une liste de défunts illustres qui pourraient faire leur entrée dans le temple des Grands Hommes, en tenant compte de la parité et de la diversité. Avec cette consultation en ligne, Philippe Belaval entend prendre le pouls de l’opinion avant la remise de son rapport au chef de l’Etat, le 30 septembre. « Il m’a semblé utile que le débat, au lieu de se limiter aux responsables institutionnels, s’ouvre largement afin que chacun puisse donner son avis. Mais il ne s’agit pas d’un référendum ni d’un sondage au sens scientifique du terme », prévient-il.

Où sont les femmes ? « Actuellement, seules deux femmes reposent au Panthéon, pour 71 hommes. Il s’agit de la scientifique Marie Curie, deux fois prix Nobel, et de Sophie Berthelot, pour ne pas être séparée de son mari Marcellin, chimiste et homme politique. Même si la question de la sous-représentation des femmes n’est pas explicitement évoquée dans la consultation en ligne, « les internautes peuvent proposer des femmes », prend soin de préciser Philippe Belaval.

Le top 5 des féministes. Le 6 septembre, un collectif, qui rassemble notamment Osez le féminisme, les Féministes en Mouvement, la Coordination pour le lobby européen des femmes et La Barbe, présentera au président des Centre des monuments nationaux le top 5 des femmes méritant de faire leur entrée en priorité au Panthéon. Il s’agit d’Olympe de Gouges, pionnière du féminisme (1748-1793), Solitude, figure de la résistance des esclaves noirs en Guadeloupe (1772-1802), la révolutionnaire Louise Michel (1830-1905), l’ethnologue et résistante Germaine Tillion (1907-2008) et la philosophe féministe Simone de Beauvoir (1908-1986). Or, ces personnalités ont, elles aussi, été choisies par les internautes via une page Facebook le Collectif pour des Femmes au Panthéon. Seront-elles finalement retenues par François Hollande ? Réponse dans quelques mois.

Qui mérite d'aller au Panthéon ?
source: europe1

Homophobie en Russie. Un baiser très politique sur le podium ?

Athlétisme lundi 19 août 2013
  • Kseniya Ryzhova et Tatyana Firova ont échangé un baiser polémique sur le podium.

    Kseniya Ryzhova et Tatyana Firova ont échangé un baiser polémique sur le podium.

    Crédit photo : Reuters

Samedi, à l’arrivée de l’épreuve 4 X 100 m féminin, deux athlètes russes se sont embrassées sur la bouche, alors qu’elles étaient sur le podium. Un geste politique ?

 

La photo a fait le tour du web. Kseniya Ryzhova et Tatyana Firova, deux athlètes russes du relai 4 X 100 m, qui s’embrassent sur la bouche une fois leur épreuve terminée.

 

Une image qui ne manque pas de faire parler, à l’heure où la Russie a adopté une loi hostile aux homosexuels.

 

« Les hommes vivent avec les femmes, et les femmes avec les hommes »

 

Les deux athlètes n’ont pas expliqué leur geste, mais on peut penser qu’il est une réaction au climat ambiant en Russie. Elles ne sont pas passées en conférence de presse après leur course, contrairement à ce qui se fait d’habitude.

 

Le climat ambiant ? Tout d’abord cette nouvelle loi. Ensuite, les récentes déclarations de Vitali Moutko, ministre des Sports, à propos des futurs JO d’hiver qui doivent se tenir en Russie : « Personne n’interdit aux sportifs qui ont une orientation sexuelle non traditionnelle de venir à Sotchi, mais s’ils sortent dans la rue pour en faire la propagande, ils devront en répondre ».

 

Enfin, il y a les déclarations de Yelena Isinbayeva. « Les hommes vivent avec les femmes, et les femmes avec les hommes »avait déclaré la perchiste russe, avant de tenter d’éteindre la polémique.

 

D’autres marques de soutien aux homosexuels avaient été exprimées par d’autres athlètes au cours des Mondiaux. L’athlète Emma Green avait abordé des ongles peints arc-en-ciel et l’américain Nick Symmonds avait dédié sa médaille d’argent du 800m à ses amis homosexuels.


Kiss-In Mondial pour les LGBT russes from Paris with Love

Dimanche 08 septembre 2013 15:00 – 16:00

flyer de Kiss-In Mondial pour les LGBT russes from Paris with Love

Le 8 septembre, chaque pays qui le souhaite, contre les conditions des JO de Sochi, va procéder à un KISS IN devant les ambassades russes, regroupant ainsi les égalitaires devant celles-ci.
Dans le cadre du GLOBAL KISS IN, à Paris le RDV est à 15h.
Les pays déjà concernés sont : Les Etats-Unis (San francisco), L’Italie, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, le Brésil, la Suède et nous 🙂 d’autres à venir.

En raison de la nouvelle loi russe contre la « propagande gay » et des récentes agressions graves envers des personnes LGBT dont torture/exécution, la
communauté citoyenne française et internationale souhaite s’inscrire contre cette loi et les violences faites sur les personnes LGBT. En guise de protestation et à l approche des JO de Sochi, nous allons mettre la pression sur le CIO (via nos différents gouvernements) afin
que lui même mette la pression sur les autorités russes. N oublions pas les valeurs humanistes des JO et donc l’incompatibilité totale de ces JO de Sochi 2014 dans un tel contexte.

Ambassade de RussieDevant

75 Paris


Ni homme ni femme : le troisième sexe reconnu sur les passeport

Transgenres, Inde - © Daniel Lofredo Rota

NEPAL / Depuis le 11 juin 2013, une nouvelle catégorie est apparue sur les passeports, celle du “3ème sexe”. Pour les personnes LGBTI (lesbien, gay, bisexuels, transgenres, intersexe), cela représente beaucoup : souffrant jusqu’à présent d’une remise en question systématique de leur genre, les “natuwas”, littéralement “danseuses”, n’auront, dorénavant, plus de problème administratif. Mais c’est également la reconnaissance d’une troisième identité qui est soulignée : “Lorsque les chefs de district sont venus pour remettre l’approvisionnement alimentaire, ma famille n’a reçu que la moitié de ce qu’avaient reçu d’autres familles”  déclare Manosh.“ Ils ont dit à mes parents que… notre famille ne méritait pas une ration complète pour avoir une enfant comme moi ”. Le constat est d’autant plus inquiétant dans les situations d’urgences humanitaires où les transgenres subissent humiliations, négligences et abus.
La Cour suprême du Népal a reconnu le troisième sexe, suite aux demandes d’un citoyen transgenre. Sunil Babu Bant, responsable de la Blue Diamond Society, association très active pour la défense des droits homosexuels, a salué la décision : “Nous sommes très contents. Maintenant les personnes qui s’identifient comme appartenant au ‘troisième genre’ peuvent voyager à l’étranger avec un passeport qui leur donne une reconnaissance.” Cette décision intervient six ans après la dépénalisation de l’homosexualité (2007). En 2010, la première Gay pride est organisée au Népal et en 2012, ce sera le premier tournoi sportif consacré aux homosexuels en Asie. Le pays, qui tente encore de créer une nouvelle Constitution, souhaite ouvrir le mariage aux couples gays et lesbiens.
Shoko Noda, directeur du PNUD au Népal (Programme des Nations Unis pour le développement), ne cache pas son enthousiasme : “Cette décision marque le début de toutes les actions qui doivent suivre. Sa mise en œuvre va certainement permettre de faire tomber des barrières et d’élargir l’accès à des services essentiels, en particulier concernant la prévention, le traitement et les soins liés au VIH et au sida.”
Le troisième sexe est déjà reconnu en Inde, en Thaïlande et en Australie.


29 Juin 1ère Marche des fiertés LGBT à Paris après l’instauration du mariage homo

1ère Marche des fiertés LGBT à Paris après l'instauration du mariage homo - 29 Juin

La première Marche parisienne des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans après l’instauration du mariage et de l’adoption pour les couples du même sexe se tiendra le 29 juin. Les organisateurs espèrent rassembler 500.000 personnes.

Le cortège partira à 14H00 de la place du 18 juin 1940, dans le quartier Montparnasse (XVe arrondissement de Paris), pour arriver quelques heures plus tard place de la Bastille (IVe arrondissement), où se tiendra un concert de 16H00 à 20H30 (avec notamment Guéna LG, Kiddy Smile, The Young Professionals…).

« La marche de 2013 aura une tonalité particulière », explique l’Inter-LGBT, organisatrice de l’événement. Car, rappelle son porte-parole Nicolas Gougain lors d’une conférence de presse, « l’année a été particulièrement chargée » avec le débat puis l’adoption du mariage et de l’adoption pour tous.

A cette occasion, « une homophobie décomplexée s’est exprimée », a-t-il déploré, mais « on va continuer à se mobiliser sur tout ce que ces lois n’ont pas apporté »: procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, filiation par reconnaissance, droit des trans…

Sur la PMA notamment, « ce qu’on entend » au gouvernement, « c’est que la PMA sera discutée dans le cadre de la loi famille » qui doit être présentée fin 2013, « mais il n’est absolument pas certain que la PMA soit incluse dans cette loi ».

Quant aux personnes transsexuelles, « il n’y a rien pour nous » dans la loi récemment adoptée, se plaint Laura Leprince, présidente de l’association ID-Trans. « On subit les mêmes stéréotypes, les mêmes préjugés » que les LGB, tout en n’ayant souvent « pas les papiers qui correspondent à notre apparence ». En France, la stérilisation, une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale sont obligatoires pour changer de sexe sur ses papiers d’identité.

Le slogan de la manifestation, « Droits des LGBT: allons au bout de l’égalité », est donc « un mot d’ordre offensif », souligne Nicolas Gougain: « on ne sera pas cantonnés à la célébration de la loi ».

L’Inter-LGBT espère rassembler 500.000 manifestants le 29 juin. « La fréquentation est relativement stable depuis 5-6 ans, autour de 500.000 personnes », a-t-il assuré Gougain, ajoutant qu’il ne craint pas d’éventuelles violences d’opposants.

(Avec AFP)

 


Premier mariage homosexuel en France: Vincent & Bruno se sont dit OUI

J'aime beaucoup

Montpellier

Vincent et Bruno se sont dit Oui

Vincent Autin, 40 ans, et Bruno Boileau, 30 ans, se sont dit « oui » devant quelque 500 invités qui ont pris place dans la grande salle de réception de la mairie aménagée spécialement.

La cérémonie de célébration du premier mariage homosexuel de France a débuté mercredi en fin d’après-midi à la mairie
de Montpellier.

Vincent Autin, 40 ans, et Bruno Boileau, 30 ans, devaient se dire « oui » devant quelque 500 invités dans la grande salle de réception de la mairie aménagée spécialement.

L’un porteur d’un noeud papillon, l’autre cravaté, ils ont été accueillis par de très longs applaudissements en faisant leur entrée au son de « Love » de Nat King Cole, main dans la main.

« Votre histoire rencontre en ce jour celle de tout un pays », leur a dit la maire (PS) Hélène Mandroux, en entamant son discours, qui devait largement évoquer la tolérance. « Ce jour vous l’avez rêvé, et ce jour devient une réalité. Vincent, Bruno, nous allons, vous allez vivre un moment historique. Un moment historique pour notre pays pour notre République. »

En fin de cérémonie, les formules retenues devaient être traditionnelles. « Vincent Autin, voulez-vous prendre pour époux Bruno Boileau? », « Bruno Boileau, voulez-vous prendre pour époux Vincent Autin? » demandera Mme Mandroux. Lorsqu’ils auront répondu « oui », elle déclarera alors: « Je vous déclare unis par les liens du mariage. »

Auparavant les deux futurs époux avaient traversé le parvis de la mairie, sous des applaudissements, subissant aussi quelques huées, très minoritaires.

Un manifestant avait également allumé à l’extérieur un feu de bengale, près de camions de retransmission télévisuelle, avant d’être rapidement chassé par des représentants des forces de l’ordre, selon un journaliste de l’AFP.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, a assisté au mariage de Vincent Autin et Bruno Boileau, première union homosexuelle en France

Vêtue d’une robe rouge, elle s’est assise au 1er rang du côté de la famille de Vincent et son arrivée a été applaudie.

Les familles des deux futurs époux étaient présentes. La mère de Vincent Autin, vêtue d’une robe rouge et d’une veste bleue, et son mari d’un costume gris, étaient entourés de leurs filles et petite-fille tout de blanc vêtue.

« J’ai plein de bonheur dans le coeur. Je suis heureuse. Je n’en peux plus tellement je suis heureuse », a confié Evelyne Autin, la maman.

La mère de Bruno Boileau, veste rose et jupe blanche, s’est dite impressionnée. « On a peiné pour arriver là », a-t-elle ajouté. Pour elle, « c’est un moment de fête. Je me souviendrai toute ma vie du mariage de mon fils ». Au bord des larmes, elle n’a pas souhaité s’exprimer davantage pour le moment.

Plusieurs élus étaient présents, avec leur écharpe tricolore, comme le député Jean-Louis Roumégas (EELV).

Sophie Boniface-Pascal, adjointe au maire de Montpellier, a expliqué faire « partie des gens tolérants ». « Je ne m’attendais pas à un tel brouhaha », a-t-elle ajouté à propos des divisions suscitées par la nouvelle loi.

Dans la salle, une dizaine de Soeurs de la perpétuelle indulgence. « Je suis très heureux d’être ici. Enfin, enfin, c’est possible. On va pouvoir se marier », disait « soeur Marie-Supplice » (nom inscrit sur son carton d’invitation), habillée d’une robe violette et portant à son cou un crucifix de bois noir.

Jos, homosexuel, retraité de 65 ans d’origine hollandaise, vivant depuis 40 ans en France, arborait une élégante veste de velours noir. « Pour la première fois, je me sens égal dans mes droits (…) J’ai assisté à cinq mariages, pour la première fois, je ne me sens pas marginalisé (…) Désormais, je ne ferai pas tout pour éviter d’aller aux mariages. Ce sera différent », a-t-il dit.

A l’extérieur, l’événement attirait les curieux, partisans ou non du mariage gay, sur le parvis de la mairie, la place Georges-Frêche, qui se remplissait petit à petit.

Pour Margaux, lesbienne revendiquée, ce mariage « donne de l’espoir »: « Je suis en couple depuis un an et demi, de savoir qu’on peut le faire, c’est génial! »

Les opposants se faisaient discrets. Certains avaient néanmoins fait le déplacement.

(Avec AFP)


Mariage homosexuel et adoption

Etat des lieux dans le monde - Mariage homosexuel et adoption

Mariage homosexuel et adoption

Etat des lieux dans le monde

Avec la France, le mariage entre personnes de même sexe sera dorénavant légal dans quatorze pays dont la plupart autorisent également l’adoption par des couples homosexuels.

  PAYS-BAS: après avoir créé en 1998 un partenariat ouvert aux homosexuels, les Pays-Bas ont été le premier pays, en avril 2001, à ouvrir le mariage civil aux couples de même sexe. Les obligations et les droits des conjoints sont identiques à ceux des hétérosexuels, dont celui d’adopter des enfants.

– BELGIQUE: les mariages entre homosexuels sont autorisés depuis juin 2003. Les couples homosexuels ont les mêmes droits que les couples hétérosexuels, sauf en matière de filiation. Ils ont obtenu en 2006 le droit d’adopter.

– ESPAGNE: le mariage homosexuel a été légalisé en juillet 2005. Il est également possible pour ces couples, mariés ou non, d’adopter.

– CANADA: la loi sur le mariage des couples homosexuels et le droit d’adopter est entrée en vigueur en juillet 2005. La majorité des provinces canadiennes autorisaient déjà l’union entre personnes de même sexe.

– AFRIQUE DU SUD: en novembre 2006, l’Afrique du Sud est devenue le premier pays d’Afrique à légaliser l’union entre deux personnes de même sexe par « mariage » ou « partenariat civil ». Ces couples peuvent également adopter.

– NORVEGE: une loi de janvier 2009 met sur un pied d’égalité homosexuels et hétérosexuels, tant pour le mariage et l’adoption que pour bénéficier d’une assistance à la fécondation. Un partenariat civil existait depuis 1993.

– SUEDE: la Suède permet depuis mai 2009 aux couples homosexuels de se marier civilement ou religieusement. Depuis 1995, ils étaient autorisés à s’unir via un « partenariat ». L’adoption pour tous est autorisée depuis 2003.

– PORTUGAL: une loi de juin 2010 a modifié la définition du mariage en supprimant la référence au « sexe différent ». Elle exclut le droit à l’adoption.

– ISLANDE: la loi légalisant les mariages homosexuels est entrée en vigueur en juin 2010. Depuis 1996, les unions gay étaient reconnues mais n’étaient pas dénommées mariage. L’adoption est autorisée depuis 2006.

– ARGENTINE: en juillet 2010, l’Argentine est devenue le premier pays à autoriser le mariage homosexuel en Amérique latine. Les couples homosexuels ont accès aux mêmes droits que les hétérosexuels et peuvent adopter.

– DANEMARK: premier pays au monde à avoir autorisé les unions civiles entre personnes du même sexe, en 1989, le Danemark a autorisé en juin 2012 les couples homosexuels à se marier à l’Eglise luthérienne d’Etat.

– URUGUAY: l’Uruguay est devenu en avril 2013 le deuxième pays d’Amérique latine à reconnaître le mariage entre personnes de même sexe.

– NOUVELLE-ZELANDE: les députés ont légalisé en avril 2013 le mariage homosexuel, un peu plus d’un quart de siècle après la dépénalisation de l’homosexualité en 1986. La Nouvelle-Zélande autorisait les unions civiles depuis 2005.

Au Brésil, le Conseil national de justice a autorisé le 14 mai, de facto le mariage homosexuel, court-circuitant le Parlement qui traîne depuis des années à se prononcer sur le sujet. Cette décision peut en théorie être remise en question par la Cour suprême ou le Parlement. Auparavant, la justice d’une dizaine d’États, comme Sao Paulo, acceptait déjà systématiquement de transformer les unions stables entre personnes du même sexe en mariage.

Deux pays autorisent le mariage gay sur une partie de leur territoire: le Mexique dans la capitale fédérale, Mexico, et les Etats-Unis.

La Cour suprême américaine doit se saisir de cette question sensible alors que le mariage homosexuel est interdit au niveau fédéral mais légal dans neuf Etats sur 50 (Connecticut, Iowa, Massachusetts, New Hampshire, Vermont, New York, Etat de Washington, Maine, Maryland) ainsi que dans la capitale, Washington.

En Grande-Bretagne, les députés se sont prononcés en février 2013 en faveur du projet de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe. Le texte doit être examiné par un panel de parlementaires avant de faire la navette avec la chambre des Lords.

L’Allemagne (2001), la Finlande (2002), la République tchèque (2006), la Suisse (2007), la Colombie et l’Irlande (2011 pour les deux) notamment reconnaissent les unions civiles.

(Source AFP)


10-20 juillet : l’Eurolesbopride à Marseille

A dire d'elles

C’est un événement unique, et en plus il a lieu à Marseille, en été ! L’Eurolesbopride, grande manifestation lesbienne, se déroulera du 10 au 20 juillet. Dans un contexte où l’homophobie ambiante et déclarée cache parfois la spécificité de la lesbophobie (qui lie homophobie et sexisme), c’est une très bonne nouvelle que cet événement.

C’est le Centre Evolutif Lilith (CEL), qui l’organise (parallèllement à l’Europride qui se déroule aux mêmes dates), avec ses partenaires de la CLF. L’objectif, faire un grand rassemblement avec des nombreux moments non-mixtes, et lutter contre le sexisme, la lesbophobie et toutes les discriminations. Ce sera aussi un moment de convivialité pour toutes celles, lesbiennes ou amies, qui ont envie de se retrouver pour des activités en non-mixité, pour pouvoir « se ressourcer, écrire et transmettre notre culture, notre histoire ». Enfin, c’est aussi un lieu pour contribuer à mettre en place des réseaux, en particulier de solidarité…

Voir l’article original 95 mots de plus


La France dit Oui au Mariage pour Tous

L'Inter-LGBT salue <I>une libération après des années de mobilisation pour l'égalité</I> - Mariage homo

Mariage homo

L’Inter-LGBT salue une libération après des années de mobilisation pour l’égalité

L’Inter-LGBT, fédération des principales associations de défense des droits des homosexuels, a salué mardi l’adoption par le Parlement du mariage homosexuel pour tous, la qualifiant de « libération après des années de mobilisation pour l’égalité ».

« C’est une victoire de l’égalité, de la démocratie et du vivre-ensemble. Cette loi n’enlève aucun droit à quiconque mais en donne à d’autres. C’est une libération après des années de mobilisation pour l’égalité », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’Inter-LGBT, Nicolas Gougain, qui venait d’assister avec « beaucoup d’émotion » au vote dans la tribune de l’hémicycle.

« Ce soir, la place est d’abord à la fête, mais nous resterons mobilisés pour l’égalité. C’est aussi la fin d’une séquence de débat qui a été vive et qui a mis à nu une homophobie décomplexée. Cela montre le travail qu’il reste à faire au quotidien », a-t-il ajouté.

Le porte-parole, qui a défendu la loi sur de nombreux plateaux de télévision, a dit avoir « apprécié » le discours de la garde des Sceaux, Christiane Taubira, « qui a dit qu’une fois que les premiers mariages seront passés, le calme reviendra ».

Une centaine de partisans du « mariage pour tous », réunis près de l’Assemblée, chantaient au même moment « Homo, hétéro, même amour, même combat ». Avant de reprendre tous en choeur: « On va se marier! ». Certaines pancartes proclamaient « A bientôt pour la PMA ».

> Emotion et détermination pour la Fédération LGBT

Pour la Fédération LGBT, « c’est une victoire qui revient à tou-tes les associations, aux militant-es LGBT, aux députés, sénateurs et sénatrices, aux membres du gouvernement, qui se sont engagés en faveur de l’Égalité et à tous les anonymes qui se sont mobilisés lors des manifestations ».

« Les responsables de la Fédération LGBT, les membres des associations adhérentes, pensent en cet instant à tous les homoparents et surtout à tou-tes les jeunes lesbiennes, gays, bi et trans qui se sont sentis salis, insultés, par les propos tenus à leur égard dans le cadre du débat et des manifestations d’opposants », écrit l’organisation dans un communiqué publié juste après le vote.

Elle adresse à ces jeunes LGBT pour leur dire « la valeur inestimable qu’ils ont à nos yeux, comme celles et ceux, quel que soit leur âge, qui sont discriminés et violentés. Qu’ils et elles resteront le visage des personnes pour lequelles nous continuerons notre combat ».

(Avec AFP)


Sidaction 72h de mobilisation du 5 au 7 avril à la TV et à la radio

72h de mobilisation du 5 au 7 avril à la TV et à la radio - Sidaction

Vingt chaînes de télévisions et radios vont relayer pendant 72h non stop, du 5 au 7 avril, des appels au don en faveur de la recherche contre le Sida, à l’occasion d’une nouvelle édition du Sidaction, événement unique en Europe par son ampleur médiatique.

L’ensemble des chaînes des groupes TF1, France Télévisions, M6, Arte, Canal+, mais aussi MTV, Radio France, Europe 1 et RTL, mobiliseront une nouvelle fois leurs antennes. De nouvelles chaînes de la TNT, dont D8, D17 et 6ter, rejoignent le Sidaction.

Tous médias confondus, 72 animateurs vont relayer des messages de sensibilisation et de collecte de fonds, avec comme slogan : « Contre le Sida, ne crions pas victoire trop vite! ». Lors de la précédente édition, l’an dernier, 4 millions d’euros avaient été réunis en trois jours.

« En matière de solidarité, la guerre des chaînes n’existe pas: un moment rare dans l’histoire des médias », se félicitent Pierre Bergé et Line Renaud, présidents de Sidaction. « Nous n’en avons pas fini avec le Sida! Ces 3 jours seront l’occasion de rappeler que les avancées sont bien réelles, mais que rien ne nous autorise à prédire la fin du sida dans un avenir proche ».

« Plus que jamais, nous devons rester mobilisés pour offrir aux chercheurs les moyens de progresser et de parvenir, un jour, à vaincre le VIH », ajoutent-ils dans la note de présentation du Sidaction 2013.

Selon le Sidaction, 150.000 personnes sont porteuses du VIH en France, dont 50.000 sans le savoir. L’an dernier, 6.100 nouveaux cas de séropositivité ont été diagnostiqués, dont 60% concernaient des rapports hétérosexuels. En 2012, Sidaction a soutenu notamment 150 projets de recherche.

Pendant ce week-end de mobilisation, plus de 300 animations seront organisées en régions. Les dons seront recueillis par téléphone (110, numéro d’appel gratuit), par internet (www.sidaction.org), par SMS (en tapant DON au 33 000, message non surtaxé) et par courrier (Sidaction 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS).

(Source AFP)