France – Le calendrier 2013 des Marches des fiertés et Gay pride
La Coordination InterPride France, qui fédère les associations
organisatrices de Lesbian & Gay Pride et de Marches des Fiertés LGBT a publié le calendrier des dates des différentes Marches des Fiertés et Lesbian and GayPride pour 2013 en France.
Le mot d’ordre retenu cette année est : « Droits des LGBT: Aller au bout de l’égalité« .
Angers : 1er juin
Auxerre 1er Juin
Biarritz : 22 juin
Bordeaux : 8juin
Caen : 22 juin
Le Mans : 6 juillet
Lille : 1er juin
Lyon : 15 juin
Marseille/Europride : 20 juillet
Metz : 15 juin ; Montpellier : 1er juin
Nancy 1er juin
Nantes : 15 juin
Nice : 13 juillet
Paris : 29 juin
Rennes : 8 juin
Strasbourg : 15 juin
Toulouse : 15 juin
Tours : 25 mai
Toutes les infos : www.interpride-france.org
Paris 14ème Printemps des Associations
Les 6 et 7 avril prochain aura lieu le 14ème Printemps des Associations de l’Inter-LGBT. Cet évènement récurrent de l’Inter-LGBT se déroulera en plein examen du projet de loi mariage pour tous au Sénat.
Le samedi 6 avril aura lieu la conférence politique du Printemps des Associations : “Filiation, adoption, PMA… : en quoi l’homoparentalité questionne-t-elle les stéréotypes de genre ?”.
Elle abordera les questions liées à la sécurisation des familles homoparentales existantes et en devenir, et à l’accès à la PMA pour toutes les femmes – autant de questions qui ne trouvent pas toutes leurs réponses dans le projet de loi “mariage pour tous”.
Une table ronde composée de personnalités de la société civile permettra d’abord de s’interroger sur la nature des réticences qui amènent certains à refuser d’envisager qu’un couple de femmes puisse mettre au monde un enfant en ayant recours à une procréation médicalement assistée.
Après cette séquence de réflexion, des personnalités politiques – représentant les différents partis politiques républicains – prendront ensuite la parole pour répondre aux questions et aux interpellations issues de cette première table ronde.
Le dimanche 7 avril se tiendra le premier salon associatif LGBT de France avec près de 100 exposants et les principales associations du mouvement LGBT en France.
Après plusieurs mois de forte mobilisation du mouvement LGBT en faveur de l’égalité des droits, ce salon permettra à chacun de découvrir de plus près la grande diversité d’associations, fortes de milliers d’adhérents, qui composent le mouvement LGBT et, pourquoi pas, de s’engager dans l’une d’entre elle.
Les Parisiennes et le pantalon
La loi se plie au pantalon des Parisiennes
Les Parisiennes sont enfin autorisées par la loi à porter des pantalons
Parisiennes, depuis le 31 janvier 2013, vous avez enfin le droit de porter un pantalon… Aussi saugrenu que cela puisse paraître, une ordonnance datant de la Révolution interdisant aux femmes de se travestir excepté pour tenir « un guidon de bicyclette » ou « les rênes d’un cheval », était toujours en vigueur dans la capitale. Le ministère des Droits des femmes vient de confirmer, ce lundi, l’abrogation du texte qui faisait « encourir » l’emprisonnement aux resquilleuses en culottes longues. L’arrêté du préfet de police Dubois n° 22 du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800) stipulait que « toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l’autorisation ». Alain Houpert, sénateur UMP de la Côte-d’Or, avait écrit en juillet 2012 au ministère des Droits des femmes pour mettre fin à cette ordonnance qui visait à l’origine, explique-t-il, « à limiter l’accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en les empêchant de se parer à l’image des hommes ». Si ce texte était bel et bien obsolète, l’objectif qu’il poursuivait est bien ancré et toujours d’actualité, si l’on regarde les bancs de l’Assemblée ou la constitution de la plupart des conseils d’administration…
source: le figaro madame
Mariage, couple et sexualité en islam
Emission : La sexualité en islam ( deuxième partie ) diffusé le dimanche 03/02/2013 à 8h15 30′ FRANCE 2
Réflexion sur la question de l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples du même sexe.
France: Approve Marriage Equality
Same-Sex Marriage Law Supports Fundamental Rights
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A woman walks near signs which support same-sex marriage and in support of the government’s draft law to legalize marriage and adoption for same-sex couples, in Nantes, western France, December 15, 2012.© 2012 Reuters
(Paris) – The French National Assembly should approve a bill for marriage equality, Human Rights Watch said in a letter to members of the assembly.
“From a human rights perspective, broadening the scope of civil marriage to couples of the same gender is the right thing to do,” said Boris Dittrich, advocacy director of the Lesbian, Gay, Bisexual, and Transgender (LGBT) Rights Program. “Gays and lesbians have been deprived of the right in France to marry the person they love. The fundamental rights of equality and non-discrimination should be enshrined in the French law pertaining to civil marriage.”
Supporters of the government’s plans for marriage equality will hold a demonstration on January 27, 2013, in Paris. More than 300,000 people opposing the measure held a protest on January 13.
“The public debate in France shows how well democracy can function,” Dittrich said. “In that respect France could serve as an example for countries like Russia, where freedom of expression and assembly for LGBT people is not allowed by the authorities and where a law prohibiting so-called ‘propaganda of homosexuality’ is being discussed in the Duma.”
Under the proposed Russian legislation, demonstrations and manifestations about gay and lesbian couples’ right to marry would be illegal and could lead to a fine for participants.
Dittrich, a former member of the Dutch parliament, initiated the debate on marriage equality in the Dutch parliament in 1994. After heated debates in parliament and in society at large, the Netherlands implemented same-sex marriage legislation in 2001, becoming the first country in the world to approve same-sex marriage.
Ten other countries have followed suit, as well as several states in Mexico and the United States.
In the Netherlands, same-sex marriage has become a non-issue in the dozen years since the law went into effect, Human Rights Watch said. A vast majority of the population supports it. Even members of parliament who voted against the same-sex marriage bill have changed their opinion, saying publicly that having seen so many gay and lesbian couples vowing responsibility, love, and commitment to one another, they do not wish to repeal the law.
Dittrich will speak in a video that will be shown after the January 27 demonstration during a public gathering in theatre du Rond-Point in Paris.
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- RI gay marriage bill faces uncertain future (news.yahoo.com)
- Russian gay rights activists detained as MPs vote for ‘propaganda’ bill (guardian.co.uk)
- Human Rights Ambassador William Gomes Calls for Marriage Equality in France (salem-news.com)
- For 1st time, gay rights get inaugural shoutout (usnews.nbcnews.com)
- Brendon Ayanbadejo Dreams Of Bringing Gay Marriage To Super Bowl, Dancing With Ellen (queerty.com)
- Why are so many French liberals against same-sex marriage? (matthewtuininga.wordpress.com)
- Gay marriage bill to be published (guardian.co.uk)
- France: Approve Marriage Equality (hrw.org)
Egalité
Une soirée pro-mariage pour tous organisée par Pierre Bergé et Jean-Michel Ribes
De nombreux artistes dont Jamel Debbouze, Laurent Ruquier, Jeanne Moreau et Juliette Gréco, des intellectuels, des scientifiques et personnalités religieuses participeront dimanche soir à Paris, au théâtre du Rond-Point, à une « soirée citoyenne » en faveur du « mariage pour tous ».
Uniquement sur invitations mais retransmis en direct sur Dailymotion dès 20H00, cet événement est co-organisé par le théâtre du Rond-Point et un collectif présidé par l’homme d’affaires Pierre Bergé et le dramaturge Jean-Michel Ribes.
Le Nouvel Observateur, Rue89, Les InrocKuptibles, Têtu et la fondation Terra Nova comptent parmi les partenaires de cette soirée.
L’acteur britannique et député européen Michael Cashman, les avocats Jean-Pierre Mignard et Alice Nkom, le directeur du « Bondy Blog » Nordine Nabili, le footballeur Lilian Thuram, le comédien Lambert Wilson et le philosophe Bernard-Henri Lévy y participeront également, parmi une centaine de personnalités.
« Les chanteurs chanteront, les acteurs liront des textes, les politiques et philosophes s’exprimeront », a indiqué à l’AFP le comité d’organisation.
Laurence Ferrari animera la soirée pro-mariage pour tous de Pierre Bergé
La journaliste Laurence Ferrari animera dimanche la soirée en faveur du « mariage pour tous » organisée par Pierre Bergé et Jean-Michel Ribes au théâtre du Rond-Point à Paris, a annoncé le comité d’organisation.
Sur invitations et à guichets fermés, la soirée sera retransmise en direct et en intégralité sur Dailymotion.
« De nombreux blogueurs et twitteurs influents seront également présents pour faire vivre, en liaison avec une trentaine de sites partenaires, la soirée sur le web et les réseaux sociaux en relayant messages de soutiens, photos, vidéos et prises de position des artistes et personnalités qui se succèderont », a précisé l’un des coordinateurs, le journaliste et essayiste Frédéric Martel qui publiera début février » Global Gay » (Flammarion), un document sur le mariage gay et la dépénalisation de l’homosexualité.
Guillaume Durand, Thierry Guerrier, Pierre Haski, Eddy Murté, Nagui, Audrey Pulvar, les humoristes Laurent Ruquier et Yacine Belatar, mais aussi Difool (Skyrock), parmi d’autres animateurs, seront aux côtés de Laurence Ferrari.
Des artistes dont Jamel Debbouze et Juliette Gréco, des intellectuels, des scientifiques et personnalités religieuses participeront à cette soirée de soutien au mariage homosexuel, co-organisée par le théâtre du Rond-Point et un collectif présidé par l’homme d’affaires Pierre Bergé et le dramaturge Jean-Michel Ribes.
Skyrock, MTV France, Respect Mag, Témoignage Chrétien, Le Nouvel Observateur, Rue89, Les InrocKuptibles, Têtu, La Chose et la fondation Terra Nova comptent parmi les partenaires médias de l’événement qu’ils relaieront aussi sur leurs sites internet.
L’acteur britannique et député européen Michael Cashman, les avocats Jean-Pierre Mignard et Alice Nkom, le directeur du « Bondy Blog » Nordine Nabili, le footballeur Lilian Thuram, et le philosophe Bernard-Henri Lévy prendront la parole. Martin Hirsch, Alex Baupain, la chanteuse Lara Fabian et Rama Yade sont également annoncés.
(Source AFP)
Mes parents sont homosexuels : et moi dans tout ça ?
Magazine sur l’actualité Zone Interdite 20h50 M6
Dimanche 27 janvier 2013
Le mariage gay fait toujours débat en France.
Papa et maman son gays.
En France entre quarante mille et cent mille enfants seraient élevés par des couples homosexuels. Ces enfants sont désormais au coeur du débat politique sur le » mariage pour tous « . Car faute de réforme, maints aspects de leur quotidien, leur conception, leur statut légal et celui de ceux qui les élèvent, reposent pour l’instant sur un vide juridique béant. Léo-Paul et Hortense, 8 et 10 ans, sont élevés par trois mamans. Lucas, 11 ans, est éduqué par son père, Ludovic, et le compagnon de celui-ci. De même, Marion 17 ans, vit avec Isabelle, sa mère, et Alexandra…
Comment accueillent-ils l’arrivée de nouveaux compagnons de vie de leurs parents ?
Couples Homosexuels : Ils font des bébés hors-la-loi !
Florence et Chloé vivent en couple et souhaitent fonder une famille. Pour assouvir ce désir d’enfant, elles ont d’abord fait appel à des donneurs de sperme à l’étranger, cette pratique étant illégale en France. Mais l’expérience a été coûteuse et sans résultat. elles se sont alors tournées vers les petites annonces de donneurs de sperme sur Internet, ou les arnaques pullulent. Cryos est, elle, une banque de sperme danoise haut de gamme qui livre ses échantillons dans le monde entier. Si la plupart des donneurs sont anonymes, Ed Houben a, lui, choisi de ne pas cacher son identité aux enfants qu’il » procrée « , il en a aujourd’hui près de cent… Pour les couples d’hommes homosexuels, la seule solution est la gestation pour autrui ( GPA ). Légale aux Etats-Unis, au Canada, en Russie, en Ukraine et en Inde, elle ne l’est pas en France.
La loi française interdit en effet le recours aux mères porteuses…
Droit au Mariage pour Tous
Pétition pour le droit au mariage
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Conférence: Penser la violence des femmes – Paris – Samedi 12 janvier 2012
Date de l’évènement:
L’Institut Émilie du Châtelet a le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de son cycle de conférences :
« Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre »
Le samedi 12 janvier 2013 de 14h à 16h, Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier, 21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris. Métro : Odéon
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Coline Cardi et Geneviève Pruvost,sociologues, présenteront leur ouvrage Penser la violence des femmes (La Découverte, 2012)
Geneviève Pruvost, médaille de bronze du CNRS, est sociologue, chargée de recherche au CEMS-Institut Marcel Mauss à l’EHESS. Sa thèse sur l’accès des femmes à la violence légale (la féminisation de la police des années 1930 à nos jours) a obtenu le prix de thèse de l’EHESS et a donné lieux à deux ouvrages : Profession : policier. Sexe : féminin (Édition de la Maison des Sciences de l’Homme, 2007) et De la Sergote à la femme flic. Une autre histoire de l’institution policière (La Découverte, 2008). Dans la continuité de ses recherches en sociologie du travail et du genre, elle enquête actuellement sur la conversion au mode de vie écologique radical.
Coline Cardi est maîtresse de conférences à l’Université Paris 8 et chercheuse au CRESPPA-CSU. Elle travaille sur la déviance et le contrôle social des femmes, saisis au travers de différentes institutions de régulation sociale : la prison, la justice, les dispositifs de protection sociale. Sa thèse sera publiée en 2013 aux éditions De Boeck/Larcier.
Tueuses, ogresses, sorcières, pédophiles, hystériques, criminelles, délinquantes, furies, terroristes, kamikazes, cheffes de gang, lécheuses de guillotine, soldates, policières, diablesses, révolutionnaires, harpies, émeutières, pétroleuses, viragos, guerrières, Amazones, boxeuses, génocidaires, maricides… Qu’y a-t-il de commun entre toutes ces figures ? Pour le comprendre, il importe d’exhumer, de dénaturaliser, d’historiciser et de politiser la violence des femmes. Telle est l’ambition de cet ouvrage qui propose une approche pluridisciplinaire sur un sujet trop longtemps ignoré des sciences sociales, alors que le phénomène est constant au cours des siècles et dans des ères géographiques diverses, mais aussi la récurrence des processus qui visent à la dénier ou à l’occulter.
Les sources policières, judiciaires et académiques (anthropologiques, historiques, sociologiques) opèrent pourtant un sous-enregistrement et une requalification des actes de violence perpétués par les femmes qui rendent impossible toute entreprise de mesure de ce phénomène. Cette invisibilisation du phénomène se double d’une dépolitisation : naturalisée, biologisée, psychologisée, psychiatrisée et ethnicisée, la violence des femmes est placée sous tutelle masculine. Ces pratiques et discours hégémoniques reproduisent la hiérarchie entre les sexes et rendent compte de l’accès inégalitaire des femmes au pouvoir de violence. Mais ils sont concurrencés par une approche émancipatrice de la violence des femmes qui permet de faire bouger les lignes instituées du principe de la division sexuelle du travail et du pouvoir. Cette somme inédite, réunissant des études historiques, anthropologiques, sociologiques, linguistiques et littéraires, révèle combien la violence des femmes est au cœur d’enjeux d’ordre à la fois politique et épistémologique. Penser la violence des femmes, c’est en faire un véritable levier pour considérer autrement la différence des sexes, la violence et par là, l’ordre social.
Brunch, pancartes aux fenêtres: Les pro-mariage aussi mobilisés dimanche
Des partisans du mariage homosexuel appellent sur les réseaux sociaux à des actions dimanche, jour du défilé des opposants, avec, par exemple, un brunch aux Buttes-Chaumont ou un appel à afficher son soutien à la réforme à leur fenêtre.
Plus de 300 internautes s’étaient inscrits vendredi matin sur Facebook à un « Brunch géant LGBT » (lesbien-gay-bi-trans) aux Buttes-Chaumont dans le nord de Paris (https://www.facebook.com/events/413385085403829/?ref=22).
« Je me suis dit plutôt que de rester chez soi à déprimer, pourquoi ne pas se réunir et passer un bon moment », explique l’initiatrice de ce brunch, Emilie Jouvet, réalisatrice de 36 ans et engagée dans la défense des droits des homosexuels.
« Ce n’est pas du tout une contre-manif » puisque le rassemblement n’aura pas lieu sur le trajet des manifestants, insiste-t-elle. « L’idée c’est de se rassurer, d’être entre nous (…) », poursuit la trentenaire qui assure que le débat sur le mariage pour tous a fait souffrir de nombreux homosexuels.
Un constat partagé par Amélie Devaux, étudiante de 18 ans et l’une des promotrices d’un autre événement Facebook, « Soutien à l’égalité le 13 janvier » (https://www.facebook.com/events/212383582232331/). Elle invite à accrocher dimanche aux fenêtres le drapeau arc-en-ciel de la communauté homosexuelle, ou des pancartes prônant l’égalité.
La page Facebook comptait plus de 1.000 participants vendredi matin. Selon Amélie Devaux, il s’agit de soutenir toutes les personnes « blessées » par des mois de débat pendant « La manif pour tous », un moment qui ne « sera pas facile » selon elle.
(Source AFP)
RdV au Parc des Buttes Chaumont, devant le Rose Bonheur,
15h – 18h
Invitez vos ami-e-s !!!
Avant la fin du Monde : 21/12/12
Le 21 décembre 2012 ne sera jamais que la 183e fin du monde depuis la chute de l’Empire romain.
Le 21 décembre, gadget médiatique ou vraie peur ?
Jamais une prédiction de fin du monde n’avait été aussi médiatisée. Le 21 décembre est d’ores et déjà une date dont on se souviendra. L’important est moins que la fin du monde survienne vraiment que le fait que certains y croient, qu’on en parle. Dans le cas présent, ce phénomène a été largement amplifié par Internet, bien sûr, mais aussi par les producteurs du film 2012. C’est un très gros canular, mais l’on peut dire la même chose de toutes les prédictions qui ont précédé – 182 depuis la chute de l’Empire romain selon mon décompte. La dernière en date était celle de 2008, quand deux astrophysiciens avaient prédit que la mise en route du méga accélérateur de particules du Centre européen de physique nucléaire, à Genève, entraînerait un énorme trou noir qui avalerait la Terre.
Et la prochaine ?
Le 10 avril 2014. Celle-là, c’est une prédiction des adeptes de la Kabbale, qui assurent que ce jour-là ce sera la revanche du diable. Il y en a un tas d’autres qui suivent. A vrai dire, on a autant de prédictions de fin du monde devant nous que derrière.
L’homme a-t-il toujours craint la fin du monde ?
La fin du monde existe depuis le commencement du monde. C’est une permanence historique. Dans une perspective biblique, elle est même un mythe fondateur de l’humanité, puisque nous serions tous des rescapés du Déluge, c’est-à-dire d’une fin du monde. La fin du monde est étroitement liée aux religions monothéistes, qui ont une conception linéaire du temps, et non pas cyclique, comme c’est le cas des Mayas par exemple (qui soit dit en passant n’ont jamais prophétisé la fin du monde). L’Antiquité ne craignait pas non plus l’apocalypse, puisque les dieux du Panthéon grec faisaient partie du monde. Ils ont été engendrés par lui et non l’inverse. Pour les religions monothéistes, il y a la Genèse et le Jugement dernier. Dieu a créé le monde, Dieu le détruira. La peur de la fin du monde, c’est la peur du châtiment divin.
Le Déluge, Antonio Carracci, vers 1616-1618. (Musée du Louvre. A. Dequier – M. Bard)
N’est-ce pas l’espoir, aussi, d’un monde nouveau ? La fin d’un monde plutôt que la fin du monde ?
Oui, la fin du monde a deux faces. Elle est toujours d’un côté appréhendée comme un châtiment et de l’autre attendue comme une récompense, c’est toute son ambivalence. Le jugement dernier est un préambule à la résurrection des morts. Il y a donc l’idée du peuple élu. L’idée aussi de l’avènement d’un monde meilleur, plus juste, débarrassé de ses impuretés, de la luxure. C’était très présent notamment au moment des croisades. Au XIIe siècle, Joachim de Flore, un moine cistercien, prédit ainsi la fin du monde pour 1260. Inutile de dire que ça ne s’est pas produit. Dans les trois grandes religions monothéistes, il est question d’un âge d’or de l’humanité après le jugement dernier.
Y a-t-il dans l’histoire des pics de peurs de la fin du monde ?
Les périodes de crise sont bien sûr propices au prophétisme apocalyptique : famines, peste noire… Cela dit, tous les siècles sont égaux en matière eschatologique, tous ont eu leur lot de prédictions. Mais les XVIe et XXe siècles sont champions. Pour le XVIe siècle, cela s’explique par la crise de l’Eglise, doublée d’un mouvement de revendications sociales. Cela a alimenté l’aspiration à un monde créé sur d’autres bases. Pour les courants millénaristes allemands de cette époque, la révélation (apokalupsis signifie «la mise à nu, le dévoilement») rimait avec révolution. Le nouveau monde serait un monde juste, sans nobles ni nantis. La fin du monde se nourrit aussi d’utopies.
Au XXe siècle, la peur de l’homme se substitue à la peur de Dieu. Avec les deux guerres mondiales et l’apparition de la bombe atomique, l’homme a pris conscience du fait qu’il pouvait lui-même provoquer sa perte. La destruction de la planète est de l’ordre du possible. C’est le syndrome Hiroshima. La guerre froide a poussé à son paroxysme la peur de l’apocalypse nucléaire. Cela se retrouve dans les films de science-fiction des années 70. Mad Max, la Planète des Singes… Tous mettent en scène un monde postatomique.
A Nagasaki, le 9 août 1945. (Photo d’archive. Reuters)
Avec la chute de l’URSS, cette peur est retombée – il y a bien toujours la menace iranienne mais elle n’est pas de même nature. On est passé à une peur de la nature, du dérèglement climatique, amplifiée par la télévision qui nous inonde d’images apocalyptiques. Le tsunami de 2004, le séisme à Haïti, le cyclone Sandy, le séisme au Sichuan… On a l’impression que le monde est en catastrophe perpétuelle. En réalité, il n’y a pas plus de catastrophes qu’avant. Le tremblement de terre de Tangshan, en Chine, en 1976, ou l’éruption du Krakatoa, près de Sumatra, en 1883, ont été par exemple des catastrophes majeures, que l’on a relativement oubliées.
Le mémorial du tremblement de terre du 28 juillet 1976 à Tangshan, en Chine. (Photo Claro Cortes. Reuters)
Y a-t-il des constantes dans les scénarios de fin du monde ?
Oui, grosso modo l’apocalypse vient toujours du ciel ou des entrailles de la Terre. Tremblements de terre, éruptions volcanique, raz-de-marée, bolides divers qui foncent sur la Terre… Le 21 décembre, la planète Nibiru est ainsi censée nous tomber dessus. Je note qu’à l’heure qu’il est, on devrait déjà la voir puisqu’elle est censée faire cinq fois la Terre. Tout cela renvoie à la peur de l’inconnu, de l’invisible, de ce qu’on ne contrôle pas.
Ces croyances n’ont-elles pas reflué avec le développement de la science et le déclin des religions ?
Pas du tout, c’est même le contraire. D’abord parce que force est de constater que l’éducation scientifique n’est pas un acquis pour tout le monde, en tout cas pas pour nombre de prophètes de mauvais augure. Ensuite parce que l’astronomie nous a appris que l’univers n’était pas éternel. Le soleil a une fin. Une supernova peut nous exploser sur le coin de la figure la semaine prochaine. Bref, le cosmos est un milieu hostile. La fin du monde s’est d’ailleurs déjà produite, il y a 65 millions d’années, quand un astéroïde tombé au Mexique (déjà !) a provoqué la disparition de plus de 70% des espèces, dont les dinosaures.
L’humanité a-t-elle besoin de se faire peur ?
Oui, parce que dramatiser l’avenir est une façon de l’exorciser. Plutôt que d’imaginer le futur, on préfère le détruire.
La vraie fin du monde, c’est pour quand ?
Si l’on parle de la disparition de la Terre, au plus tard dans cinq milliards d’années, quand elle se retrouvera dans le brasier solaire et ne sera plus qu’une boule de lave. Si l’on parle de la disparition de l’humanité, bien avant. Dans un milliard d’années, il fera dans les 100°C sur Terre. Mais, d’ici là, l’homme aura peut-être trouvé le moyen de s’exiler ailleurs dans l’espace et nos lointains descendants auront peut-être oublié l’existence même de la Terre…
source: libé
Paris Près de 200.000 personnes ont défilé pour l’égalité des droits des LGBT
Les partisans du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels sont descendus par dizaines de milliers dimanche dans la rue, à Paris pour une grande « manifestation pour l’égalité » et pour dénoncer l’homophobie qui a « ressurgi » ces dernières semaines.
« On a réuni plus de monde qu’on attendait » à ce rassemblement, s’est réjoui dimanche Nicolas Gougain, le porte-parole de la LGBT, co-organisatrice de la manifestation.
Parents derrière les poussettes, enfants avec des ballons de toutes les couleurs, élus drapés de l’écharpe tricolore et responsables politiques ont pris place dans le joyeux cortège qui s’est ébranlé à 14H30 de la Place de la la Bastille aux cris de « égalité » et composé, selon les organisateurs, de plus 150.000 à 200.000 personnes.
« Célibataires, hétéros mais solidaires », « l’égalité des droits n’est pas une menace! », « pour nos 300.000 enfants du courage au parlement », « le droit pour tous d’avoir le choix », « vous nous faites des homos, nous vous ferons des hétéros », pouvait-on lire sur les pancartes.
« Je pense que le mariage c’est bon pour tout le monde », a déclaré Arthur, dix ans et demi, venu d’un village près d’Auxerre avec sa soeur Lola, huit et ans et demi, et leurs deux mamans.
L’une d’elle, Christelle, s’inquiète d’une résurgence de l’homophobie depuis le lancement du débat sur le mariage « pour tous ». « Pour la première fois, nos enfants ont été confrontés à des propos homophobes qui les ont choqués. Dans notre campagne tout se passait bien, pourtant. On toujours été acceptés », observe-t-elle en soulignant que tout cela lui donne « des envies plus fortes de se battre pour le mariage homosexuel ». « Certains propos dépassent les bornes », s’est indignée Odile Journy.
Roselyne Bachelot et Pierre Bergé tombent dans bras l’un de l’autre. « Ca fait plaisir que tu sois là », dit l’homme d’affaires à l’adresse de l’ancienne ministre de la Santé qui répond qu’il « est bon de se rassembler en dehors des clivages politiques pour une cause juste ».
« Hétéro et catho », Danielle Dussaussois, élue UMP à Levallois-Perret, se dit « attristée que mon parti reste aussi frileux alors que la société évolue ». source e-llico
http://tv.yagg.com/2012/12/17/manifestation-pour-legalite-a-paris-un-cortege-pour-tous/
Exposition « Internés à Royallieu- Résistants à Compiègne, les collections du Mémorial » du 22 septembre 2012 au 24 mars 2013
http://www.memorial-compiegne.fr
Quoi de neuf au Mémorial?La Mémorial a sa page Facebook! Pour la voir, suivez ce lien :www.facebook.com/Mémorial de l’internement et de la deportation Vidéos– Vidéo postée sur youtube.com le 18 septembre :http://www.youtube.com/watch?v=guEffm-lIWk ArticlesRetrouvez l’article de Frédéric, carnetier à Esprit de Picardie surhttp://lescarnets.espritdepicardie.com/carnets/mes-pas-tremblants-vers-les-deportes |
Appel aux donsAvis de rechercheLe Mémorial est toujours à la recherche de documents originaux concernant non seulement les internés et leur parcours, mais aussi l’histoire de l’internement et de la déportation ou de livres. Les fonds ainsi enrichis seront conservés dans de bonnes conditions. Ils pourront servir à l’étude et à la recherche scientifique. Ils permettront d’organiser des expositions et de créer un centre de documentation. |
Le 13 décembre 1943, ils arrivaient au camp de Drancy
Malaise. Aujourd’hui, j’ai décidé d’aller Cité de la Muette, à Drancy. Là où environ 100.000 juifs, des étrangers et des tsiganes ont été emprisonnés avant d’être déportés, la plupart à Auschwitz. Seuls 1.518 sont revenus vivants.
Là, dans ce camp où l’Etat français et l’Etat nazi collaborant ont scellé le sort de milliers d’être humains, il y a un memorial. Regardez les photos que mon arrière-arrière-petite-fille a prise pour moi aujourd’hui.
Mais il y a aussi et toujours, ces grands immeubles, cette cité de la Muette, immuable, où des gens vivent, doivent vivre. Comment est-ce possible, de conserver le souvenir de ce qui s’est passé ici, et de laisser les gens à vivre au milieu de ces fantômes ? Comment ne pas sentir, pas à pas, mur après mur, marche après marche, le souvenir de ce qui s’est passé ici ? Et d’y vivre, dans ces conditions ? Atmosphère glaçante. Je ne…
Voir l’article original 198 mots de plus
« Les Invisibles » : homosexuels et amoureux, au début du siècle dernier
« Les invisibles » Film Documentaire (1h55 min) de Sébastien Lifshitz
Synopsis et détails
Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres. Ils n’ont aucun point commun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l’amour.
Aujourd’hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l’obligation de s’inventer une liberté pour s’épanouir. Ils n’ont eu peur de rien..
Sébastien Lifshitz dévoile les clichés amateurs qui ont inspiré son documentaire. Les couples, avérés ou mis en scène, racontent une autre histoire de l’homosexualité.
Ils ont 70, 80, 90 ans… Ils sont homosexuels et amoureux ou en quête d’amour. Face caméra, ils racontent. Au final, le documentaire « Les Invisibles » de Sébastien Lifshitzest limpide, pas prétentieux, clairement bouleversant. Le réalisateur, à qui l’on doit déjà « Wild Side » et « Plein Sud » pose d’épais albums photo sur la table :
« Tout est parti de là… »
Pour la première fois, il dévoile sa collection personnelle de clichés amateurs, qui a inspiré son film. Ce sont « des couples homosexuels avérés ou mis en scène », des années 1900 aux années 70. Les couples défilent : lascifs, drôles, inattendus…
« Quand j’ai trouvé ces photos aux puces ou dans les vide greniers, j’ai été saisi. L’histoire officielle de l’homosexualité a toujours développé une thèse victimaire : ces vies nous ont toujours été racontées du côté de la souffrance, de la lutte, de l’impossibilité, du suicide…
Et en même temps, je trouvais ces images de toutes les époques, et constatais que les couples avaient l’air heureux. Tout simplement heureux. Il y avait l’expression d’une liberté incroyable. Je me disais que c’était insensé au regard de l’histoire officielle. »
« Une forme d’invisibilité qui a fait qu’ils ont pu vivre ce qu’ils étaient »
« D’autres choses m’interrogeaient : à cette époque-là, pour faire une photo il fallait acheter le film, faire l’image, la porter à un laboratoire, et ensuite récupérer les tirages papier. Ça supposait qu’on acceptait de s’exposer socialement, ne serait-ce que devant le type du laboratoire qui voyait ce que vous viviez. C’était accepter cette exposition-là. Je trouvais ça étonnant, et même contradictoire, sachant ce qu’on a pu nous dire sur la lutte des homosexuels.
“Les Invisibles” est né de ces questions-là. J’ai émis une sorte d’hypothèse : peut-être qu’au fond, la grande majorité des homosexuels ont réussi à négocier quelque chose avec eux-mêmes, leur entourage, la famille, le travail et la société dans son ensemble, soit par la discrétion, soit par une forme d’invisibilité, qui ont fait qu’ils ont pu vivre, plus ou moins bien ce qu’ils étaient. C’était une hypothèse.
Je n’étais pas sûr mais c’est ce que ces images me racontaient : ces vies avaient été possibles avec plus de liberté et peut-être plus d’épanouissement qu’on imagine, même si évidemment, il ne s’agit pas de gommer les souffrances et toutes les lois répressives qui ont réellement existé. »
Sébastien Lifshitz est donc allé chercher des anciens et leur a demandé ce qu’il en avait été pour eux. Si leur vie avait été douloureuse, compliquée à cause de leur identité sexuelle.
La sortie du documentaire intervient en plein débat sur le mariage pour tous. Mais le film ne politise pas les histoires d’amour qui le traversent. Tout juste si quelques images d’archives viennent rappeler les luttes passées. Pas de thèse, pas de prosélytisme, le film s’enracine ailleurs.
Le mariage gay avant le mariage gay
La collection de photographies, comme le docu, laissent aussi envisager la réalité des unions et mariages gay, bien avant le projet de loi du mariage pour tous.
« J’ai des images où il y a des mariages fictifs de gens du même sexe. Dans certaines, des années 20, on voit bien que ce sont des mariages fictifs mais que ces femmes avaient besoin d’organiser une cérémonie avec leurs proches, pour officialiser un amour, et revendiquer une union presque publiquement.
Donc ces questions ne sont pas d’aujourd’hui. Elles ont toujours été au cœur de groupes homosexuels qui voulaient une société plus égalitaire. Elles ont juste traversé le temps et font qu’aujourd’hui, on en arrive à considérer comme insupportable cette différenciation. Comme s’il y avait des privilégiés et des individus de seconde zone. »
Au fil des témoignages, « Les Invisibles » façonne un discours sur l’affranchissement personnel et dépasse les frontières de la communauté gay en posant une question essentielle : comment arracher aux contraintes sociales de quoi être un peu heureux le temps d’une vie ?
http://blogs.rue89.com/partenaire/le
http://tv.yagg.com/2012/11/27/les-invisibles-quest-ce-que-cest-de-vieillir-quand-on-est-homosexuel/
Manifestation à l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes
Le Dimanche 25 novembre 2012 de 14:30 à 17:00 – Paris (75011)
Collectif national pour les droits des femmes.
Appel à la manifestation du 25 novembre 2012.
Samedi 3 novembre 2012
Le verdict du procès pour viols collectifs de Créteil a soulevé une vague d’indignation : victimes maltraitées et insultées, procédure interminable, classement sans suite antérieur, victimes non protégées habitant toujours dans le même quartier que les agresseurs, acquittements éhontés .
Ce verdict cristallise la façon dont le « pays des droits de l’Homme » prend en compte les violences faites aux femmes.
Car il n’y a pas que le viol où les victimes sont parfois traitées de la sorte. Les femmes victimes d’autres violences peuvent aussi l’être . Et elles le savent puisque seules 10% d’entre elles portent plainte par peur de la justice. Un comble tout de même. Mais une attitude pour le moins réaliste. Ce qui en résulte, c’est que la grande majorité des violences ne sont pas dénoncées en France et que cela est parfaitement su ! Quel bel exemple de tolérance sociale !
IL EST TEMPS QUE CECI CESSE !
Le gouvernement va de nouveau légiférer. C’est une bonne chose car les lois sont incomplètes. L’ordonnance de protection, par exemple, ne protège que les victimes de violences conjugales et menacées de mariage forcé. Si elle avait concerné toutes les victimes de violences, les victimes de Créteil auraient pu en bénéficier à partir du moment où elle a été mise en application (1er octobre 2010). Ou alors, un procureur peut encore obliger une femme qui a porté plainte pour violences conjugales à aller, sous l’égide d’un médiateur, se réconcilier avec celui qu’elle accuse. C’est ce qu’on appelle de la médiation pénale. Ou bien la prostitution est la seule violence où l’auteur ne tombe pas sous le coup de la loi et où c’est la victime qui est condamnée pour racolage .
Si l’on s’appuie sur la réalité des violences vécues par les victimes, on se rend compte à quel point les réticences et résistances de nombre de législateurs et de représentants des pouvoirs publics sont le reflet de l’idéologie patriarcale.
C’est pourquoi il faut DÉMONTRER UNE VÉRITABLE VOLONTÉ POLITIQUE.
Il faut légiférer mais en comblant les lacunes parfaitement identifiées des lois précédentes. Et il ne faut laisser de côté aucun « aspect » des violences : éducation, sensibilisation du public, éducation non sexiste, formation des professionnels, social, de santé, de solidarité, d’accompagnement, répressif, judiciaire, institutionnel, de procédure pénale. Bref il faut une loi globale, une loi-cadre.
Il faut en outre s’assurer que ces lois soient appliquées et que les associations féministes qui soutiennent les femmes puissent continuer à travailler.
Et pour tout cela, il faut évidemment de l’argent !!!
NOS REVENDICATIONS :
Parce que les violences ne doivent pas être une fatalité pour les femmes, nous exigeons, comme en Espagne une LOI CADRE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES qui donne toute sa cohérence à la législation en vigueur et qui marque un pas décisif.
Elle comprendra notamment :
– des campagnes d’information, de sensibilisation pérennes auprès de tous les publics et la mise en place d’une véritable éducation non sexiste à tous les stades de l’éducation nationale ;
– une formation spécifique et obligatoire, assurée par les associations féministes, en matière de prévention et de prise en charge des violences faites aux femmes pour tous les professionnels concernés ;
– la possibilité que toutes les femmes en danger de violences soient protégées, de par la loi, et non seulement celles victimes de violences conjugales ou menacées de mariage forcé ; l’ordonnance de protection doit pouvoir bénéficier à toutes ;
– l’impossibilité de l’emploi de la médiation pénale dans toute affaire de violences conjugales ;
– en cas de condamnation définitive de l’agresseur, l’obtention systématique dans les plus brefs délais d’une carte de résidente pour les femmes sans papiers victimes de violences conjugales.
– une carte de résidente pour toute femme demandant l’asile parce que menacée ou victime de violences lesbophobes et/ ou de violences sexistes et/ou de violences sexuelles.
– pour la mise en œuvre d’une véritable politique abolitionniste, reconnaissant donc la prostitution comme une violence, incluant une vraie réinsertion des personnes prostituées, l’abolition du délit de racolage, et une politique de responsabilisation, pénalisation du client.
– une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger.
– la mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées
Nous exigeons aussi que des moyens soient dégagés pour permettre un contrôle de l’application des lois sur les violences faites aux femmes. nous exigeons qu’une commission de contrôle multipartite soit mise en place où siègeraient les pouvoirs publics, des représentants des parlementaires et des associations en défense des droits des femmes.
Nous exigeons que les associations féministes conservent les missions de service public auprès des victimes qui leur sont conférées ce qui implique non seulement le maintien des moyens financiers qui leur étaient accordés mais aussi leur augmentation. Il est hors de question que l’État se désengage ! Si des missions de service public sont transférées aux Collectivités territoriales, le budget doit suivre !
En outre, nous exigeons la reconnaissance des viols en situation de conflit armé comme crimes de guerre passibles de poursuite devant la Cour Internationale de La Haye et la fin de l’impunité dont bénéficie l’armée française dans le cas du Rwanda.
LA MANIFESTATION IRA DE BASTILLE AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE.
Rendez vous le 25 novembre, 14h30.
http://www.collectifdroitsdesfemmes.org … article369
Hommage à Pascal Copeau 1908 – 1982
Madame Catherine Dasté
&
Philippe Couillet-Bourgeois,
vous prient de bien vouloir honorer de votre présence
la cérémonie de ravivage de la Flamme
sous l’Arc de Triomphe,
en hommage à
Résistant, journaliste et homme politique français,
membre fondateur du Conseil National de la Résistance,
à l’occasion du 30 anniversaire de sa disparition.
Président des « Oublié-e-s » de la Mémoire
vendredi 9 novembre 2012 à 18 heures 30,
Monsieur Pascal Copeau,
Résistant, journaliste et homme politique français,
membre fondateur du Conseil National de la Résistance,
à l’occasion du 30 anniversaire de sa disparition.
Heure limité d’arrivée :
18 heures, Place de l’Etoile,
passage sous l’Arc de Triomphe
Éléments biographiques fournis par Pierre Leenhardt Les membres du Conseil National de la Résistance (C.N.R) réunis le 10 septembre 1943 [ fondationresistance.org ]
Pascal Copeau grandit dans un milieu littéraire et artistique.
Diplômé de Sciences Politiques, il est présent à Berlin de 1933 à
1936. De ses années allemandes, ce correspondant de presse respecté
et estimé retient que la guerre est inévitable et la lutte contre le
nazisme une urgente et absolue nécessité.
Rentré au pays, il est chargé des émissions en langue allemande de
la Radiodiffusion française, puis de toutes les émissions en langues
étrangères. Refusant de quitter la France en juin 1940, il parvient à
exercer son activité de journaliste à Lyon où, en 1942, il est contacté
par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, chef de Libération Sud. Ce
dernier, appelé à Alger par de Gaulle, c’est Copeau qui lui succède. En
parfait accord avec Jean Moulin, il participe clandestinement à la mise
en place d’une armée secrète et des Mouvements Unis de la
Résistance. À la libération, ce membre fondateur du Conseil national
de la Résistance se voit nommé à l’Assemblée consultative, puis élu
aux deux Assemblées constituantes.
Victime d’une campagne de presse lourde d’insinuations
homophobes, il met fin à sa carrière politique avant le nouveau scrutin
de 1946 à l’Assemblée nationale. Après bien des années difficiles, il
rejoint l’ORTF et s’investit dans la création de la 3 chaîne de
télévision. Si, contrairement à d’autres grands résistants, Pascal
Copeau n’a pas fait la carrière politique qui eût pu être la sienne, ce
n’est pas une question de malchance… Rendons-lui ici hommage.
R.S.V.P. avant le 8 novembre
06 18 84 00 33 – devoiretmemoire@yahoo.fr
Siège national : Maison des Associations
BaL 60 – 206, quai de Valmy – 75010 PARIS
Tél. 06.18.84.00.33 – www.devoiretmemoire.org
Eileen Nearne: S.O.E Hero of WWII
It was my initial idea to precede a commentary on Sarah Water’s remarkable novel The Night Watch with a true story of a WW2 hero, because
the post war life of Water’s character Kay connects in my mind with this true story, but I subsequently decided I could not properly begin an article or an essay or indeed any piece of writing with a digression. Instead, I decided this post could stand on its own merits, to be followed later by another on The Night Watch.
This post is about the life of a remarkable woman. Her name was Eileen Nearne.
I obtained the digital facsimiles of her S.O.E Finishing Report and other documents shown here from The British National Archives.
This story, like The Night Watch, began in a backwards chronological…
Voir l’article original 2 610 mots de plus
Agir pour les animaux: 30 Millions d’Amis l’été c’est tous les jours…
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Federico GARCIA LORCA ( 5 juin 1898 – 19 août 1936 )
Biographie Federico Garcia Lorca
Issu d’une famille rurale aisée, Federico Garcia Lorca fait des études à Grenade où il devient l’ami du compositeur Manuel de Falla. Installé à Madrid, il fréquente Dali et Bunuel, et commence à s’intéresser au théâtre. Après quelques années infructueuses, la publication en 1927 de ses ‘Chansons‘ et le triomphe de sa pièce ‘Mariana Pineda‘ lui ouvrent les portes de la célébrité. L’année suivante voit paraître son recueil ‘Romancero gitan‘, qui sera réimprimé sept fois en huit ans. Invité à New York pour y donner des conférences, Lorca quitte Madrid et écrit sur place ‘Le Poète à New York‘, ‘Au roi de Harlem‘ et ‘Ode à Walt Whitman‘. Retourné en Espagne, il est nommé directeur du théâtre ambulant La Baracca. Lorsque la guerre civile éclate, Lorca poursuit ses activités sans se croire inquiété. Pourtant, ‘le rossignol d’Andalousie‘, comme le surnommaient ses amis, est arrêté par la garde civile et fusillé le 19 août 1936, bien qu’il n’ait participé à aucun mouvement politique.
SI MIS MANOS PUDIERAN DESHOJAR
Yo pronuncio tu nombre
en las noches oscuras,
cuando vienen los astros
a beber en la luna
y duermen los ramajes
de las frondas ocultas.
Y yo me siento hueco
de pasión y de música.
Loco reloj que canta
muertas horas antiguas.
Yo pronuncio tu nombre,
en esta noche oscura,
y tu nombre me suena
más lejano que nunca.
Más lejano que todas las estrellas
y más doliente que la mansa lluvia.
¿Te querré como entonces
alguna vez? ¿Qué culpa
tiene mi corazón?
Si la niebla se esfuma,
¿qué otra pasión me espera?
¿Será tranquila y pura?
¡¡Si mis dedos pudieran
deshojar a la luna!!
Marche des fiertés 2012
Marche des fiertés 2012
Paris défile le 30 juin sur le mot d’ordre l’égalité n’attend plus!
La Gay Pride ou Marche des fiertés Lesbienne, gay, bi et trans se déroule le 30 juin à Paris sur le thème « l’égalité n’attend plus! », l’Inter-LGBT souhaitant que les questions d’égalité entre les couples et entre les familles, notamment, soient « traitées au plus vite ».
« Il y a urgence à régler un certain nombre de questions pour les personnes LGBT, que ce soient les couples, les familles, les personnes trans. Nous voulons montrer notre détermination à ce que ces questions soient traitées au plus vite », a déclaré Nicolas Gougain, porte-parole de l’Inter-LGBT lors d’une conférence de presse jeudi au Centre LGBT de Paris.
Les représentants de l’Inter-LGBT ont sollicité cette semaine un rendez-vous avec le premier ministre ou le président de la République. « On souhaiterait se mettre d’accord sur un calendrier de travail et un périmètre de travail », a expliqué Nicolas Gougain.
« On est satisfaits de l’issue de la présidentielle mais même si les voyants sont au vert et qu’un certain nombre de propositions de lois pourraient passer en notre faveur, nous ne sommes pas à l’abri de manifestations de l’opposition. Nos associations sont là pour faire preuve de pédagogie vis-à-vis du grand public », a-t-il poursuivi.
Le porte-parole de l’Inter-LGBT a précisé que des membres du gouvernement pourraient se joindre au cortège, soulignant qu’Aurélie Filippetti et Najat Vallaud-Belkacem ont déjà participé à des marches des fiertés en province.
La Gay Pride rassemble chaque année des dizaines de milliers de personnes à Paris, et près de 90 chars, qui défilent du quartier Montparnasse à la place de la Bastille.
Cette année, l’actrice et réalisatrice Zabou Breitman et le comédien Charles Berling sont les parrains de la marche.
source e-llico
(Source AFP)
Gay Pride Mondiale
World Pride Londres 2012
La ville de Londres a été choisie pour accueillir la World Pride en 2012 !
Avis aux lesbiennes, gays, bisexuel(le)s, trans, du 23 juin au 8 juillet 2012 se déroulera la World Pride (= marche des fiertés homosexuelles mondiale). Prenez vos billets de train en avance, ou du moins gardez ces dates en tête.
Oui ! Car en 2012 en plus d’accueillir les Jeux olympiques, la capitale anglaise accueillera un évènement LGBT d’ampleur mondiale. Nombreux seront ceux qui se déplaceront pour défendre la cause LGBT et en profiter pour faire la fête.
Pour ajouter des mots prononcés par Boris Johnson, le maire conservateur de la capitale britannique : « Je suis absolument ému que Londres ait gagné »
« Londres possède une des plus importantes et plus diverses communautés LGBT du monde et c’est une fantastique occasion d’inspirer d’autres villes », a-t-il ajouté. « Lors d’une année olympique, les yeux du monde seront tournés vers Londres et la ville réservera un accueil chaleureux aux personnes LGBT, leurs amis et leurs familles pour cette World Pride que nous souhaitons la plus colorée et la plus vivante possible »
Sur ces belles paroles je vous invite à visiter le site de l’évènement : http://www.pridelondon.org/
Mariage gay: débattu de Paris à New York
A Paris, les députés ont rejeté mardi une proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe, tandis qu’à New York, un vent de changement essayait de bercer le drapeau arc-en-ciel de la cause gay.
Deux cent quatre-vingt-treize voix contre. Deux-cent vingt-deux pour. La proposition de loi du groupe socialiste visant à accepter le mariage gay a été rejetée mardi, sans grande surprise. Les grands opposants: l’UMP et le Nouveau Centre. Pourtant, et c’est ce qui laisse un goût sucré à ces élections: une vingtaine d’élus de la majorité ont voté pour, ou se sont abstenus. Parmi eux figurent Jean-Louis Borloo, président du parti radical (pour), Franck Riester (pour), Christian Estrosi (abstenu) et Nicole Ameline (abstenue). Le député du PS Patrick Bloche, à l’origine du pacte civil de solidarité (Pacs) en 1999, n’a pas hésité à aller au casse-pipe mardi devant tous les députés: «Ce présent texte entend ouvrir le mariage aux couples de même sexe sans modifier les règles actuelles (…) Il n’est ici question que d’ajouter un droit nouveau, non de réduire les droits des couples mariés hétérosexuels», a-t-il déclaré, lors de la présentation du texte de loi.
A moins d’un an des élections présidentielles françaises, les partis politiques ont tranché: hétérosexualité ou homosexualité. «Votre proposition de loi introduirait, si elle était adoptée, un changement de taille dans les valeurs de notre société dont il nous faut mesurer toutes les conséquences», a déclaré le ministre de la Justice, Michel Mercier, issu de la majorité UMP. Son de cloche qui tire davantage vers les graves, avec la réaction de Marine Le Pen. La cheffe du Front National a déclaré ce mardi, au micro de France Inter: «Je ne pense pas qu’il soit positif de changer cette règle (…) [sinon] on peut aller très loin dans la modification de notre civilisation», a déclaré la fille de Jean Marie Le Pen, précisant que si la France acceptait le mariage gay, «pourquoi pas l’autorisation de la polygamie!»
Le PS n’entend pas en rester là. Au sortir de la réunion au Parlement, Bruno Le Roux, député de Seine-Saint-Denis, a déclaré au micro de BFM TV: «Nous prenons l’engagement de la resoumettre dès qu’il y aura une nouvelle majorité au Parlement». En clair: si la gauche l’emporte aux prochaines élections présidentielles. D’ailleurs, certaines associations font entendre leurs mécontentements et entendent sanctionner l’UMP dans les urnes. «Les parlementaires de la majorité ont montré qu’ils hiérarchisent encore les citoyen(ne)s français(es) en fonction de leur orientation sexuelle, que l’homosexualité continue d’être considérée comme inférieure à l’hétérosexualité», déplore l’association «SOS Homophobie», citée par Reuters. Ce mardi, donc, la France n’a pas rejoint le cercle fermé des dix pays qui autorisent le mariage homosexuel (Pays-Bas, Belgique, Espagne, Canada, Afrique du Sud, Norvège, Suède, Portugal, Islande, Argentine). Ce mardi, aussi, à quelques milliers de kilomètres, New York entendait prendre le contre-pied.
Même mardi, même débat
Selon le «New York Times», au même moment où les députés français rejetaient la proposition de loi, la bataille pour le mariage gay reprenait de plus belle à «la Grosse Pomme». Le gouverneur Andrew Cuomo a en effet présenté un projet intitulé «Marriage equality act», qui «permet à tous les couples de se marier dans l’Etat de New York (…) en leur reconnaissant les droits essentiels». Un texte similaire avait été rejeté en 2009 par la Chambre haute, composée essentiellement de démocrates. Résultat: 38 voix contre, 24 pour – 32 voix étant nécessaires pour adopter une loi. Or, cette même assemblée est passée aux mains des républicains, ce qui change radicalement la donne. Trente des 62 sénateurs auraient ouvertement fait savoir qu’ils étaient favorables au mariage gay, rapporte l’agence Reuters. Environ cinq seraient indécis. L’Etat de New York deviendrait ainsi le septième des Etats-Unis à autoriser l’union de personnes du même sexe. Pour rappel: le premier mariage légal entre gays a été célébré aux Etats-Unis dans le Massachussetts en 2004.
Myra Rodriguez (à gauche) embrasse Janeida Rivera après leur mariage civil à Chicago, le 2 juin 2011. L’Illinois est le sixième État qui autorise le mariage gay aux USA. (John Gress / Reuters)